La deuxième et dernière étape de l’exercice Grand Prophète-15 du Corps des gardiens de la Révolution islamique, qui se tient dans la zone générale du désert central d’Iran depuis hier, a eu lieu ce samedi matin avec l’opération stratégique de missiles balistiques à longue portée contre les navires de guerre et des cibles de l’ennemi fictif.
Dans le cadre de cette dernière étape qui s’est déroulée en présence du général de division Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, du général de division Hossein Salami, commandant en chef du CGRI, du général de brigade Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du CGRI et d’un groupe de commandants militaires de haut rang, des missiles balistiques à longue portée de différentes classes ont réussi à atteindre des cibles déterminées dans le nord de l’océan Indien à une distance de 1 800 km.
Le commandant en chef du CGRI, le général de division Salami, a déclaré que l’un des principaux objectifs politiques et stratégies de la Défense iranienne est de pouvoir cibler les navires de guerre ennemis, y compris les porte-avions et les navires de guerre, à l’aide de missiles balistiques à longue portée.
« Il est courant de toucher des cibles mobiles en mer à l’aide de missiles de croisière à basse vitesse ; mais l’utilisation de missiles balistiques depuis le désert pour viser des cibles mobiles dans l’océan, vu les grandes profondeurs et les longues distances qui existent, constitue un grand acquis de la défense jamais réalisé par la Force aérospatiale du CGRI », a-t-il ajouté avant de souligner :
De son côté, le général de brigade Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du CGRI, a estimé que « nous avons deux types de menaces ».
« Si un jour, nos ennemis décident de nous faire du mal, nous pouvons utiliser des bases fixes et terrestres, qui ont été testées dans la première phase de l’exercice avec une combinaison de drones et de missiles sol-sol. La deuxième menace est maritime, et la confrontation avec la flotte navale de l’ennemi fictif a été bien testée dans la dernière étape de l’exercice », a-t-il indiqué.
« Dans un rayon de 2 000 kilomètres, nos ennemis seront en fait confrontés à une inefficacité certaine ; ils ne pourront pas tirer de missiles de croisière et leurs avions ne pourront plus décoller », a-t-il fait remarquer.
