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À quoi rime le "non" iranien à Pfizer?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vaccination et risque d’exploitation des données génétiques : l’Iran se sent responsable de prévenir d'éventuelles menaces d’origine biologique. (Illustration)

Pour le chef de l’Organisation iranienne de la défense passive, le général Gholam Reza Jalali, les informations obtenues des vaccinations à grande échelle peuvent servir d’une base pour la fuite des informations à l’étranger et les futures menaces biologiques potentielles contre l’Iran. Il y a donc à travers la campagne de vaccination non sécurisée massive un risque de l’exploitation des données humaines.

Selon le site d’information « La stratégie contemporaine », le général Gholam Reza Jalali, se référant aux déclarations du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, qui a annoncé le vendredi 8 janvier lors d’une allocution télévisée, l’interdiction d’importer des vaccins COVID-19 fabriqués aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, « des pays qui ne sont pas dignes de confiance », cette autorité de la défense passive a ajouté : « Cette approche et cette attention portée aux menaces potentielles dans le domaine de la biologie et des produits de biosécurité ont plusieurs raisons. »

Il a poursuivi : « Les États-Unis et la Grande-Bretagne font partie des pays dotés de la technologie de pointe dans le domaine de la biologie et ont usé et abusé de leurs pouvoirs à plusieurs reprises, comme la production d’armes microbiennes, la transmission systématique de maladies, les tests et la culture de virus contre les nations. »

Le général Jalali, dénonçant le manque de transparence de ces deux pays, a déclaré qu’ils ne sont en aucun cas prêts à partager avec le monde les résultats de leurs actions biologiques, y compris leurs recherches et leurs expériences.

 « Par exemple, pourquoi les Américains ont-ils besoin de 25 laboratoires biologiques près de l’Iran, de la Russie et de la Chine ? Pourquoi aucune institution ne les supervise ? », s’interroge cette autorité.

« Au moment où les origines de l’épidémie mortelle de la COVID-19 ne sont toujours pas claires et que cette hypothèse d’une production ou d’une propagation intentionnelle n’est pas exclue, comment faire confiance à des pays comme les États-Unis dont les mains sont entachées du sang des nations du monde, en particulier l’Iran ? », se demande encore le chef de l’Organisation iranienne de la défense passive.

Faisant allusion aux soutiens indéfectibles apportés par les États-Unis et l’Europe à Saddam Hussein, un dictateur équipé par ces pays d’armes chimiques contre l’Iran, il a poursuivi : « L’une des méthodes américaines les plus courantes pour vérifier la fonction des médicaments consiste à examiner ses effets sur d’autres pays. Certes, la nation iranienne comme de nombreuses autres nations ne tolère pas de telles expériences ».

Déclarant que la stratégie du Leader de la RII pour protéger la santé de la société est très « appropriée et courageuse », il a conclu : « Le Leader ne tolère pas que la grande nation iranienne devienne un outil au service des laboratoires occidentaux.»

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV