Un Capitole à l'israélienne est-il nécessaire pour éviter que l'entité sioniste ne disparaisse pour de bon ? Ce n'est pas Ahmadinejad, ex-président iranien qui évoque l'idée de cette inévitable disparition, mais bien ce sont les Sionistes eux-mêmes.
Depuis le vendredi 8 janvier, date à laquelle le commandant en chef du CGRI, le général de brigade Hossein Salami, a foulé au pied les drapeaux israélien et américain et ce, à l'entrée de l'une des "multiples" cités balistiques souterraines offshores iraniennes" où gîtent en attendant l'heure H des centaines de missiles balistiques de haute précision, des missiles de croisière voire des clips à missiles qui réduisent à maxima le temps de lancement, le Sioniste lambda sait que son sort est scellé, que l'axe de la Résistance avec à sa disposition "quelques 200 000 missiles de précision", rien que plantés sur le front nord ne raterait aucune parcelle des territoires occupés, même si à la longueur de la journée, l'armée sioniste terrorisée à l'idée d'avoir à faire face à un front polymorphe impliquant à la fois le Liban, Gaza, mais aussi les missiles et nuées de drones du Yémen et de l'Irak, continue à faire des fuites en avant et à pérorer ceci : " les B-52 US bombarderont l'Iran", "les F-35 Adir arrivent aux Émirats", "Milley a organisé des exercices aériens conjoints USA/Arabie avec les F-15 saoudiens", " le sous- marin ni vu ni connu d'Israël se trouve dans le golfe Persique pour aider l'USS Georgia à frapper les côtes iraniennes."
Le Sioniste lambda connu pour sa peur instinctive sait que le CGRI tout comme le Hezbollah, la Résistance palestinienne, Ansarallah ou les Hachd ne ment jamais et que quand son commandant annonce que "cette base souterraine offshore est l'une de nos installations qui comprend des missiles stratégiques appartenant à la Marine en plus des rampes de lancement" et qu'elle "s'étend sur une longueur de plusieurs kilomètres, et que la marine iranienne en possède un grand nombre... et même des onshore", il faut le croire à la lettre. Aussi il vient commenter les images de cette cité balistique souterraine voire sous-marine iranienne en affirmant que "Netanyahu est un danger public" et qu'il faut le "démanteler lui et son clan avant qu'il ne soit trop tard".
"C'est une stratégique particulièrement réussie qu'emploie l'Iran contre Israël, écrit l'un des internautes sionistes, surtout qu'Israël n'est pas grand, n'a pas de profondeur stratégique, et qu'il périrait sous une avalanche de missiles". Un autre internaute dit : "Ce qu'on voit, n'est que 10% du mal qu'ils (iraniens) pourraient nous faire et c'est le reflet de tous les mensonges que nous ont vendus ces dernières années Netanyahu et le Likoud. Un autre Sioniste reconnaît "la victoire de l'Iran sur les sanctions et poursuit : " Vous allez pas me dire que ce qu'on voit à l'image sont des outils pyrotechniques. Les Iraniens ont travaillé dur tout au long des années où Netanyahu présentait des desseins à la tribune de l'ONU. Qui peut-on croire désormais?" Qui peut-on croire? sans doute pas Netanyahu qui à en croire les médias sionistes exige désormais avoir le monopole de la décision politique et militaire face à l'Iran, ce qui aurait pour le reste provoqué le tollé au sein de l'armée sioniste dont le chef Gantz aurait même fait une crise de panique.
Peu après la diffusion des images de l'une des multiples cités à missiles souterraines offshore iraniennes, le chroniqueur militaire sioniste, Alon bin David a commenté : "Les Israéliens, qui constatent les émeutes aux États-Unis, se posent déjà la question de savoir si oui ou non ces affrontements et émeutes finiraient par s'étendre à Israël. Et bien la réponse est bien claire : oui. Même dans les circonstances normales, notre société est témoin d'un profond clivage social et des flammes de la haine s’y sont propagées depuis longtemps. Cette situation n’a eu pour effet que d’affaiblir diverses institutions et la Cour suprême et tout cela a fini par avoir fait d’Israël une poudrière, où la moindre étincelle le fera exploser. Et dire que cette poudrière est placée sur un volcan lequel s'appelle "guerre de l'Iran et de ses alliés avec Israël".
"Et dire que le Premier ministre ne cesse de se vanter de son bilan, de menacer d'envoyer l'Iran à l'âge de pierre, de le bombarder je ne sais avec quelle arme orbitale. Visiblement, il a fait d'Israël et de son sort une affaire totalement personnelle et ce, sur le dos des Israéliens. Car qui croirait que le choc que créent de tels potentiels de frappes balistiques, notre pays puisse l'encaisser! Oui nous avons une excellente armée de l'air mais saura-t-elle lancer des frappes pour chaque missile ou salve de missiles tirés contre Israël? Saura-t-elle agir à la fois contre les "Houthis" en mer Rouge, les Hachd al-Chaabi déployées en Irak, tout en bombardant Gaza et le Sud du Liban? Que ne me dites surtout pas que les alliés arabes d'Israël, les Émirats ou l'Arabie saoudite, qui comptent sur nous pour se protéger en l'absence des Américains iront bombarder l'Iran pour sauver les Israéliens? Ce serait trop absurde."
D'ailleurs, un face-à-face Armée de l'air israélienne et Iran, même dans le ciel du golfe Persique, si on y arrive au contraire de notre sous-marin, ne serait pas une bonne idée. Pourquoi ? Vous n'avez qu'à vous référer aux récents exercices de drones iraniens où ces derniers ont dévoilé pour la première fois leurs "missiles air-air" embarqués sur le drone Karrar". Il s'appelle Azarakhch (Tonnerre) et a l'air d'un "Sidewinder" américain. Et le chroniqueur ne sait pas si bien dire : le 6 janvier, le Karrar a suivi une cible dans les airs et l'a détruit avec succès via le missile air-air Azarakhsh. C'est d'ailleurs la première fois que le Karrar est mis en pratique pour une mission de ciblage et de destruction. Jusqu'ici, il n'a accompli que des missions de suivi ou encore de kamikaze. Il y a quelques mois, lors de l'exercice militaire Zolfaqar 99 à Jask, Karrar avait d'ailleurs réussi à suivre trois drones américains (types RQ-4, MQ-9, P-8) et les avait forcés à quitter la zone publique des exercices. Avec ses Azarakhsh, il est désormais à même de combattre les F-16, ou autres composantes de ce qu'Israël qualifie de son "imbattable" armée de l'air.
En pensant à tout ceci, un bon nombre d'Israéliens ont organisé une manifestation contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour la 29ème semaine consécutive. Selon les médias, la manifestation a eu lieu devant la résidence de Netanyahu à Réhavia, à l'ouest de Qods occupée. Les médias israéliens ont rapporté que des manifestants avaient tenté de pénétrer dans la résidence de Netanyahu et que lui et sa femme avaient été évacués par Shabak...N'est-ce pas trop tard?
