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Soleimani assassiné : la justice irakienne se prononce

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Cour pénale centrale de Rusafa à Baghdad. ©Reuters

Le Conseil judiciaire suprême irakien a fait part aujourd’hui de la délivrance d’un mandat d'arrêt contre le président américain sortant des États-Unis, Donald Trump pour l'assassinat des commandants de la Résistance.

Conformément à l'article 406 du Code pénal irakien, le juge spécial du tribunal d'enquête de Rusafa, chargé de l'affaire de l'assassinat d'Abou Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Hachd al-Chaabi, et de ses camarades, a délivré ce jeudi 7 janvier, le mandat d’arrêt de Donald Trump, selon l’agence de presse officielle irakienne (INA).

Publiée sur le site d’information Al-Malouma, le communiqué du Conseil judiciaire suprême irakien, affirme qu’à l’issu de l'achèvement de l'enquête préliminaire, le juge spécial du tribunal, chargé de l’affaire de l'assassinat d'Abou Mahdi al-Mohandes a délivré ce jeudi un mandat d'arrêt contre le président américain sortant, Donald Trump.

« Les enquêtes continueront d'identifier d'autres auteurs, irakiens et non irakiens, impliqué dans ce crime », indique le communiqué.

 

Les martyres, le général Soleimani, le commandant en chef de la Force Qods du CGRI, et Abou Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Unités de mobilisation populaire d’Irak ont été assassinés le 3 janvier 2020, sur ordre direct de Donald Trump, lors d'une frappe de drone menée par l’armée américaine près de l'aéroport de Bagdad.

En juin dernier, le parquet de Téhéran a annoncé que le mandat d’arrêt contre Donald Trump et 35 autres responsables politiques et militaires aux États-Unis et dans d'autres pays avait été délivré pour leur implication dans l'assassinat du général Soleimani, l’Iran ayant appelé Interpol à les arrêter.

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Sans aucune retenue, Donald Trump a avoué à plusieurs reprises en public d’avoir donné l’ordre de mener cette attaque terroriste.

L’ancien vice-Premier ministre irakien, Bahaa al-Araji, cité par Al-Malouma, a déclaré lors d’un discours : « Le mandat d'arrêt émis par la justice irakienne contre Trump constitue une victoire pour le gouvernement irakien et un pas vers la vengeance du sang des martyrs et de la violation de la souveraineté de l'Irak. »

Saluant également la justice irakienne pour son audace, il a déclaré : « Je remercie la Cour et son président pour cette décision courageuse. Une décision qui marque l'indépendance de la justice irakienne. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV