TV

Nouveau cycle de frappes contre les bases russes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Deux bus détruits dans le double attentat de Damas, en Syrie, le 11 mars 2017. ©AP

Cette embuscade signée Daech qui multiplie ses attaques dans le centre et l'est de la Syrie et qui vise à  faire croire a une émergence de Daech et à justifier le maintien de la présence US au Levant risque de tourner très mal si on prête bien attention à ce qu'en disent les Russes : Sergey Vershinin, le vice-ministre russe des AE affirmait ainsi à Rianovosti que "la guerre est finie en Syrie mais la présence US sur la rive est de l'Euphrate, à al-Tanf ou celle de la Turquie à Idlib ou des Kurdes en nord est syrien sont propres à rapidement compliquer les choses. Cet état de choses est inhérent à l'absence de l'Etat dans ces régions qui combiné à la crise épidémique rend les choses ingérables." Cela veut dire que la Russie qui mène en ce moment même des campagnes intensives de bombardement contre la Turquie atlantiste se prépare à en faire autant en Syrie centrale et orientale. Car hors de question qu'à l'approche du changement de direction à la Maison Blanche, l'armée syrienne et ses alliés lui laissent l'occasion de ramener les choses en arrière. 

Dimanche soir, des terroristes ont tendu une embuscade à des bus circulant sur une autoroute dans le centre de la Syrie. Neuf personnes dont six soldats ont été tués.

C'est la deuxième embuscade de cette semaine qui vise les bus circulant entre les zones contrôlées par le gouvernement syrien. Le groupe terroriste Daech est tenu pour responsable de cette attaque. 

Mercredi dernier, une attaque attribuée toujours à Daech mais évidemment planifiée par les USA s'est soldée par la mort de 30 personnes, dont la plupart étaient des soldats qui rentraient chez eux pour les vacances. 

Mais le plan B US et Cie comporte aussi une dimension clairement anti-russe. La semaine dernière les terroristes pro Turquie ont pris d'assaut les bases russes près des frontières turques. Moscou a annoncé des blessés avant de lancer une vaste campagne de bombardements contre le sud d'Idlib et d'Aïn Issa. Mais le camp atlantiste n'en est pas resté là.

Attaque contre une base russe à Qamichli

Les médias syriens ont rapporté qu’une puissante explosion s’était produite près de la base des forces aérospatiales russes à Qamichli. 

Lire plus : Syrie: neutralisation d'une attaque de drone des terroristes contre les bases russes

Le site d'information syrien Rojava Network cité par Avia-pro a signalé une puissante explosion près de la base des forces aérospatiales russes située dans le sud de la ville de Qamichli. Il s'agit d'une base aérienne russe dotée de batteries de S-400 non loin des frontières turques que les USA aimeraient voir bien être démantelée tout comme cette autre base aérienne Hmeimim. La réponse russe n'a pas tardé.

Des hélicoptères Mi-28N de l'armée russe ont décollé de la base de Qamichli pour une opération spéciale anti-Daech dans le désert de Deir ez Zor, raids qui se multiplieront pour s’étendre sans doute aux positions US si les Américains continuent à amplifier a l'avenir. 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV