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Irak/Syrie la sécurité s’établit sur les frontières

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée irakienne assure la sécurité des frontières avec la Syrie. ©AP/Archives

Sur fond des tentatives de Daech de s’infiltrer en Irak, les forces de l’armée irakienne se déploient pour assurer la sécurité des frontières du pays avec la Syrie où les FDS, soutenues par Washington, poursuivent le pillage du pétrole.

Étendue sur une superficie longue de 610 km, la plupart des zones frontalières syro-irakiennes sont sécurisées, selon Tahsin al-Khafaji, porte-parole du Commandement des opérations conjointes irakiennes, cité par la chaîne Al-Sumaria ce mercredi 23 décembre.

“ Disposant d'équipements de pointe, les Unités de mobilisation populaires, l'armée et la police irakiennes déploient des efforts considérables pour établir la sécurité sur les frontières avec la Syrie ”, a déclaré le porte-parole soulignant une coordination étendue entre les forces armées pour empêcher l'infiltration des terroristes de Daech par l'est de l'Euphrate et les régions d’al-Jazira et de Wadi al-Tharthar.

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En référence aux opérations menées sur les montagnes de Makhoul, au sud de Kirkouk, au nord de Salah ad-Din et à l'est de Diyala, il a affirmé : “ Les opérations à grande échelle ont été menées et nous avons réussi à entraver les agissements de Daech, à éliminer les cellules terroristes dont les éléments sont poursuivis dans les montagnes, les plaines et les déserts.”

Al-Sumaria rapporte que le service de renseignement militaire irakien a fait état de la neutralisation d’une opération d’infiltration de Daech dans la province de Ninive dans le nord-ouest de l’Irak.

Les forces du renseignement irakien, ainsi que celle de la 72e brigade d'infanterie de l’armée, ont contrecarré l'infiltration des membres de famille des terroristes de Daech qui en provenance de Syrie, tentaient de se rendre dans la ville sunnite de Sinjar dans l’ouest de la province de Ninive. Ils ont tous les neuf été arrêtés et remis aux autorités, a rapporté Al-Sumaria.

Par ailleurs dans la province d’al-Anbar, les forces de renseignement de la 10e division, en coopération avec la 40e brigade d’infanterie de l’armée irakienne, ont réussi à arrêter un terroriste à un poste de contrôle de la ville d’al-Karma alors qu'il tentait de s’y infiltrer. Plus loin vers le nord, un autre terroriste affilié à Daech a été arrêté dans le quartier de Sumar à l’est de la ville de Mossoul.

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Le déploiement massif des forces irakiennes s’effectue alors que les habitants de la banlieue Est de la province de Deir ez-Zor ont organisé pour la deuxième journée consécutive, des manifestations à grande échelle contre les actions des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les manifestations ont été spécifiquement organisées contre le déploiement forcé de jeunes pour qu’ils se battent à côté des FDS. Les manifestants dénonçaient également les actes de sédition et l'enlèvement des jeunes de la région, appelant les FDS à les libérer.

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Les habitants en banlieue de Deir ez-Zor déclarent que les agents de FDS ont forcé les fonctionnaires et les enseignants de la région à s'unir à eux, empêchant les enseignants de se présenter dans les salles de cours à l’école.

Les employés de la région se disent prêts à démissionner plutôt que de rejoindre les FDS.

C’est dans ce contexte que l’OSDH a fait état jeudi dernier d’une attaque à l’obus de mortier lancée depuis la ville de Diban contre la base militaire américaine située sur le champ pétrolier d’al-Omar à Deir ez-Zor à l’est de la Syrie. Après l'attaque, les troupes américaines et les FDS se sont mises en état d’alerte.

Les forces américaines et leur allié FDS contrôlent la plupart des champs pétrolifères dans les provinces de Hassaké et de Deir ez-Zor. Fin 2019, le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de retirer ses troupes de Syrie. Mais plus tard, sous la pression des membres de sa propre administration, il a maintenu près de 1000 soldats en Syrie pour garantir le contrôle américain des champs pétrolifères du nord-est de la Syrie.

Comme quoi, l’arrivée cette semaine, de convois américains de Syrie en Irak a coïncidé avec la décision de Trump de réduire les troupes américaines en Syrie de 3 000 à 2 500.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV