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"L’Iran forme un front contre l’occupation israélienne dans le Golan" (Al-Jarida)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants du Hezbollah au Golan syrien. (Photo d'illustration)

Le journal koweïtien Al-Jarida affirme que l’Iran a l’intention de créer un nouveau front contre l’occupation israélienne dans le Golan.

Al-Jarida prétend que l’un des commandants de l’axe de la Résistance a informé le journal que l’Iran et les groupes de résistance avaient l’intention d’armer 5000 membres des Forces populaires de l’ouest de la Syrie et du Golan occupé pour former un front contre l’occupation du régime sioniste.

Le journal koweïtien rapporte que les alliés de l’Iran dans la région insistent sur le fait que les assassinats et les actes de sabotages d’Israël dans la région doivent être répliqués d’une manière très forte afin que le régime ne poursuive plus ses activités terroristes dans la région.

Ce plan est en cours d’examen par le gouvernement syrien, et si le feu vert est donné par Damas, il sera à l’ordre du jour des forces de résistance.

Il y a environ deux semaines, certains médias étrangers ont fait état de la visite du commandant de la Force Qods du CGRI, le général Qaani en Irak et ont prétendu que l’objectif de ce voyage était de rencontrer les dirigeants des groupes de résistance.

Les médias ont également déclaré que lors de la visite, qui a eu lieu à la demande du Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi, le général Qaani a demandé aux leaders des groupes de résistance de ne prendre aucune mesure contre les intérêts américains jusqu’à ce que Donald Trump quitte la Maison-Blanche. À cet égard, le correspondant d’Al-Alam en Irak a interviewé Iraj Masjedi, l’ambassadeur d’Iran à Bagdad.

L’ambassadeur iranien a confirmé que le général Qaani s’était entretenu avec le président de la République, le Premier ministre et avec d’autres responsables irakiens, de la coopération bilatérale et de la poursuite de nombreuses questions d’intérêt commun, dont le renforcement des relations sécuritaires et commerciales entre les deux pays.

L’ambassadeur d’Iran en Irak a souligné que « les groupes de résistance ont des relations positives et constructives avec la République islamique et personne ne le nie, mais la politique iranienne est toujours basée sur deux ou trois questions de principe sur lesquelles a insisté et le général Qaani :

Le premier principe consiste à ne pas s’immiscer dans les affaires de ces groupes, c’est-à-dire que l’Iran ne s’ingère en aucune façon dans leur travail, mais ils (les groupes de résistance, NDLR) sont intéressés à nous consulter et à connaître les points de vue de la République islamique et du général Qaani, et à nous faire part de leurs propres opinions ; cette interaction s’avère très naturelle.

Concernant les affaires intérieures irakiennes, nous recommandons vivement que tous les courants politiques, les groupes de résistance et la région du Kurdistan s’associent au gouvernement de Bagdad et coopèrent les uns avec les autres pour rendre service au peuple irakien, et s’il y a un désaccord entre eux, cela n’a rien à voir avec la République islamique.

Si certains pensent que nous attisons le feu de ces différences ou que, par exemple, nous incitons les groupes de résistance à durcir leurs positions, ce n’est pas vrai, ils ont leurs propres points de vue et ce sont eux-mêmes qui décident de leur avenir.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV