Le journal koweïtien Al-Jarida affirme que l’Iran a l’intention de créer un nouveau front contre l’occupation israélienne dans le Golan.
Al-Jarida prétend que l’un des commandants de l’axe de la Résistance a informé le journal que l’Iran et les groupes de résistance avaient l’intention d’armer 5000 membres des Forces populaires de l’ouest de la Syrie et du Golan occupé pour former un front contre l’occupation du régime sioniste.
Le journal koweïtien rapporte que les alliés de l’Iran dans la région insistent sur le fait que les assassinats et les actes de sabotages d’Israël dans la région doivent être répliqués d’une manière très forte afin que le régime ne poursuive plus ses activités terroristes dans la région.
Il y a environ deux semaines, certains médias étrangers ont fait état de la visite du commandant de la Force Qods du CGRI, le général Qaani en Irak et ont prétendu que l’objectif de ce voyage était de rencontrer les dirigeants des groupes de résistance.
L’ambassadeur iranien a confirmé que le général Qaani s’était entretenu avec le président de la République, le Premier ministre et avec d’autres responsables irakiens, de la coopération bilatérale et de la poursuite de nombreuses questions d’intérêt commun, dont le renforcement des relations sécuritaires et commerciales entre les deux pays.
L’ambassadeur d’Iran en Irak a souligné que « les groupes de résistance ont des relations positives et constructives avec la République islamique et personne ne le nie, mais la politique iranienne est toujours basée sur deux ou trois questions de principe sur lesquelles a insisté et le général Qaani :
Concernant les affaires intérieures irakiennes, nous recommandons vivement que tous les courants politiques, les groupes de résistance et la région du Kurdistan s’associent au gouvernement de Bagdad et coopèrent les uns avec les autres pour rendre service au peuple irakien, et s’il y a un désaccord entre eux, cela n’a rien à voir avec la République islamique.
Si certains pensent que nous attisons le feu de ces différences ou que, par exemple, nous incitons les groupes de résistance à durcir leurs positions, ce n’est pas vrai, ils ont leurs propres points de vue et ce sont eux-mêmes qui décident de leur avenir.