Absolue confusion dans le camp des terroristes ! Alors que lundi, la Ve flotte US et mini satellite de Riyad le dénommé Bahreïn condamnait dans "les termes les plus vifs" l'attentat contre la vie de l'Iranien Fakhrizadeh, en contraste totale avec sa position et sa rhétorique habituelles, et ce, dans le sillage des Émirats et de la Jordanie, alliés militaires d'Israël, qui appellent, eux, au secours pour que "le Moyen-Orient déjà en proie aux tensions n'en franchisse pas un autre palier de violence", la presse sioniste a annoncé haut en couleur que l'Arabie des Salmane venait à ouvrir son ciel sur les vols militaire israéliens, laissant entendre que le face-à-face à venir avec l'Iran verrait de larges contributions de Riyad aux côtés de l'armée de l'air quasi exsangue d’Israël qui s'apprêterait, à l'heure qu'il est, à lancer des raids contre les sites nucléaires iraniens, si l'Iran appuyait sur la gâchette.
Dans la foulée, cette même presse a parlé du sioniste Kushner dépêché en catastrophe à Riyad puis à Doha, pour remettre à ses hôtes, non pas un plan de réconciliation comme l'ont annoncé les sources officielles mais bien des cartes de bombardement des sites nucléaires iraniens à partir des bases de King Khaled (Arabie) et à al Udeid (Qatar). Puis viennent ces informations sur de supposés contacts téléphoniques du CGRI à Ben Zayed dont cette même presse n'annonce ni date ni lieu comme quoi l'Iran frapperait les Émirats en représailles au moindre agissement militaire hostile US....
Et pourtant, n'en déplaise à l'axe US/Israël, le gros de la guerre se déroule non pas dans le golfe Persique mais aux portes d'Israël : pour la première depuis 2006, date à laquelle l'entité sioniste aux abois s'est rendue au Hezbollah, l'armée de l'air libanaise a intercepté les F-15 et les F-16 d'Israël! Cette armée que l'Amérique croyait pouvoir détacher de la Résistance pour cause de son commandement chrétien a donc annoncé que ses avions de combat procéderaient à partir de lundi et pour trois nuits à des patrouilles aériennes, 17 h. sonnée. La mission s'étendrait jusqu'à minuit et impliquerait pas moins de quatre bases aériennes à savoir Riyad, Hamat, Beyrouth et al-Qaliyat ».
Il va sans dire que cette décision est inouïe, non pas parce qu'elle répond à l'apparition fréquente des avions israéliens ces dernières heures dans le ciel du sud du Liban, avions qui survolent le sud libanais à basse et à moyenne altitude en simulant des frappes, mais parce qu'elle prouve que l'armée de l'air libanaise se prépare au combat aérien ou mieux, qu'elle a désormais de quoi contrer l'aviation sioniste. En effet cet Israël dont l'ex-chef du renseignement de l'armée, Amos Yadlin maudissait, lundi, mort dans l’âme, les États-Unis d'avoir balancé le nom d’Israël par The New York Times interposé comme étant le principal planificateur de l'assassinant de Fakhrizadeh et qui cherchait tant bien que mal à apaiser la panique générale en spéculant que la riposte iranienne attendrait la fin du mandat de Trump et que d'ici là Tel-Aviv aurait le temps nécessaire pour tirer du néant sa coalition de guerre, ne peut plus trop compter sur ses F-16, ses F-15, ni même sur ses F-18 pour intimider : la configuration des forces dans le ciel syrien et dans celui du sud du Liban aurait littéralement tourné à son désavantage.
Comme le notent les experts, si les complexes de Buk avaient probablement été livrés au Liban par les forces iraniennes, les systèmes de missiles de défense aérienne Pantsir-S, eux, n'auraient pu avoir été transférés au Liban sans la participation directe de la Russie... ce sont des informations qui sont apparues après que l'Iran a officiellement annoncé la préparation d'une riposte contre Israël pour venger le sang l'ingénieur nucléaire Fakhrizadeh. Selon des informations parvenus en Russie, la réponse impliquerait une frappe massive utilisant des missiles de croisière et balistiques ainsi que des drones armés. Israël a annoncé avoir déployé ses batteries de DCA, "Dôme de fer" ce lundi à Haïfa mais il s'agit des missiles antimissile qui n'ont jamais eu l'occasion que de faire face aux roquettes et ce, avec un succès très très approximatif. Des informations probantes n'écartent pas une attaque simultanée à partir du front Nord et du Front Sud que Tel- Aviv a tendance à trop oublier.
Et pourtant des missiles à guidage GPS et de croisière seraient même arrivés au Jihad islamique de la Palestine, comme l'a reconnu il n'y a pas si longtemps l'ex-ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman. Dans tout scénario de face à face, Israël ne pourrait donc que compter sur le Dôme de fer pour endiguer les vagues de missiles libanais et palestiniens; il lui faudra donc un bouclier urgent du Nord (Haïfa) au Sud. Certes il y a THAAD américain au Néguev mais là, ce serait probablement l'arsenal de missile balistique très haute précision et à longue portée iranien qui s'en occupera".
Se référant à Avia.pro, le site libanais Al-Masdar écrit : " Les 28 et 29 juillet où se sont déroulés en Iran les exercices militaires du Grand Prophète-14, les forces armées iraniennes ont tiré un super engin des profondeurs de la terre en direction d’une réplique du système antimissile THAAD, Terminal High-Altitude Area Defense ou plus précisément un radar « AN/TPY-2 » lié au système THAAD. Le succès a été à plus de 98%. Face à cet état de fait, Israël croit devoir déplacer le conflit dans le golfe Persique. Serait-ce suffisant pour sauver Israël? Pas si sûr ...
Et le site de poursuivre :" En août dernier, soit au deuxième jour de la manœuvre Grand Prophète 14, tenue sur la côte sud iranienne, le CGRI a tiré des missiles balistiques depuis des profondeurs de la terre. Le chaos qu'a provoqué les tirs de missiles iraniens à al-Dhafra aux Émirats où les pilotes de chasse indiens sont stationnés sur la base aérienne et qui se sont vus obliger de se mettre à l'abri. Les pilotes devraient se rendre en Inde à bord des avions de combat Rafale de fabrication française. Idem à al-Udeid au Qatar où les troupes US ont été mises en état d’alerte après que les services de renseignement américains ont confirmé le tir des missiles balistiques par l’Iran, tirs qui s'abattaient à quelques pâtées des bases US au Qatar et aux Émirats. Or cet incident est symptomatique des limites d'action aérienne US/Israël face à l'Iran...
"Quant à l'Arabie, la toute récente attaque au missile de type Qods-2 contre le port saoudien de Djeddah d'Ansarallah a changé bien des calcules : le commandant en chef de l'armée de l'air israélienne en est conscient : "les Houthis yéménites pourraient avoir des missiles capables d'atteindre le territoire israélien. Le mouvement Ansarallah contre la coalition saoudienne a des liens étroits avec le CGRI iranien., a dit lundi Amikam Norkin cité par "Géopolitique". Des informations officieuses et recueilles par les sources russes disent que l'Iran aurait braqué ses missiles non pas sur Haïfa mais bien sur Tel-Aviv et qu'il chercherait à y faire une "clean opération". Le sens reste vague et donne lieu à toute sorte d'interprétation... l'alliance de choc Iran/Syrie/Hezbollah/Gaza/Ansarallah pourrait changer les concepts militaires".