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Zoom Maghreb du 29 novembre 2020

Zoom Maghreb du 29 novembre 2020

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Les analyses de la rédaction :

  • Algérie

-Si une guerre venait à éclater entre le Maroc et l’Algérie, la Russie a déjà choisi son camp.

Pour l’ambassadeur de Russie, l’Algérie est « un élément clé » en Afrique et en Méditerranée

L’ambassadeur de Russie en Algérie, m. Igor Beliaev, s’est exprimé, cette semaine au sujet de rôle de l’Algérie dans le règlement de la crise libyenne et de la position russe concernant le conflit sahraoui.

Dans une déclaration faite à radio internationale, ce vendredi, 24 novembre, l’ambassadeur de Russie en Algérie, m. Igor Beliaev, a fait savoir que « le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, avait eu, récemment, un entretien téléphonique avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, lors duquel les deux ministres on examiné minutieusement le dossier de Sahara occidental », rapporte l’agence officielle.

En effet, selon le même intervenant, « les deux pays partagent la même position concernant le dossier de Sahara occidental », et « appellent les deux parties au conflit à le retenue et au respect de l’accord de cessez-le-feu signé par le front Polisario et le Maroc en 1991 ».

Par ailleurs, et s’exprimant au sujet de la situation générale en Libye, le diplomate russe a affirmé que « l’Algérie était « un élément clé » dans les régions africaine et méditerranéenne, de par « son rôle pivot » dans le règlement de la crise libyenne ».

« La sécurité de l’Algérie est étroitement liée à celle de la Libye, compte tenu de leurs frontières communes s’étendant sur plus de 1.000 km. Il y a les indicateurs positifs sur la scène libyenne, notamment dans le cadre de dialogue inter-libyen dont les travaux se tiennent à Tunis sous l’égide des Nations-Unis, outre les rencontres tenues dans le cadre de le commission militaire mixte (5+5) », a-t-il indiqué dans ce même sens.

Avec Algerie360

  • Maroc

- Déploiement au Maroc des forces américaines sous prétexte de la protection du patrimoine culturale ?

Déploiement des forces américaines sous prétexte de la protection du patrimoine culturale marocain ? Il est vrai qu'au Sahara occidental après le triple coup émirati jordanien et bahreïni, les Etats unis n'attendent qu'un simple prétexte pour déployer leurs forces et menacer militairement l’Algérie ?

La secrétaire d’État adjointe des États-Unis aux Affaires éducatives et culturelles, a conduit une délégation au Maroc du 20 au 23 novembre. Marie Royce et son équipe étaient venues négocier un accord potentiel qui limiterait l’importation de certains objets archéologiques et ethnographiques du Maroc vers les États-Unis, indique un communiqué de l’ambassade américaine à Rabat.

Avec le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Othman El Ferdaous, la Secrétaire d’État adjointe américaine a exploré l’éventail des opportunités d’échange culturel entre le Maroc et son pays, réputé pour son expérience dans le domaine de la préservation des sites du patrimoine culturel, particulièrement, dans le domaine de la préservation historique, fait savoir le communiqué.

Depuis 2002, plus de 860 000 dollars ont été investis dans 11 projets, par le Fonds des Ambassadeurs Américains pour la Préservation de la Culture, fait part le communiqué ajoutant par ailleurs que l’USAID développe un programme de 3 millions de dollars pour la promotion de la tolérance religieuse et les efforts communautaires visant à préserver les sites du patrimoine culturel des minorités religieuses et ethniques au Maroc.

Avec Bladi.net

- L’association de Dominique Strauss-Kahn au Maroc lance son projet pilote

Bravant la crise sanitaire, l’association MekkiL’ a officiellement lancé son projet pilote «  douars en vie  » à Marrakech, en présence de son président Dominique Strauss-Kahn. Douar Seraghna est le premier bénéficiaire du projet pilote, qui sera ensuite étendu à d’autres douars avec l’appui de la Fondation Dacathlon.

Prévu sur 5 ans, «  Douars en vie  » a pour objectif majeur d’œuvrer pour la réduction des inégalités sociales et territoriales et de soutenir les populations les plus vulnérables et se base sur l’éducation, la santé et l’épanouissement personnel, à travers le sport en respectant l’environnement. S’intéressant plus à la protection de la mère et de l’enfant ainsi qu’à la jeunesse, l’association a procédé à l’ouverture du centre préscolaire Fath, dont elle assume la rémunération des deux institutrices et du réaménagement du bâtiment. Grâce à ses actions, l’effectif des enfants a atteint 48 contre une vingtaine auparavant, fait savoir Atlas-info.

De plus, le centre de l’association locale Fath qui compte aujourd’hui deux classes avec deux niveaux scolaires, a été réaménagé et équipé de fournitures scolaires, manuels et jeux pédagogiques. En collaboration avec l’ONG française Biblonef, une bibliothèque a été également installée avec des manuels conformes aux préscolaires et aux primaires, accueillant ainsi les enfants, les jeunes du Douar Seraghna et des douars voisins.

En dehors de ces œuvres, Dominique Strauss-Kahn a procédé avec les autorités et entreprises partenaires, à la distribution des vélos Décathlon à 50 collégiens et lycéens du Douar Seraghna, afin de leur faciliter l’accès à leurs établissements scolaires, situés à 13 kms de leur domicile.

Source : Bladi.net

  • Egypte

-L'Egypte devra rompre avec Israël sinon...

Le chef du Front de libération du peuple du Tigré a réagi à la date butoir annoncée par le gouvernement éthiopien aux responsables locaux du Tigré, déclarant que les forces placées sous son commandement avaient détruit l'aéroport de la ville d'Aksoum en Éthiopie.

Cette fois, semble-t-il, que le régime israélien, qui arme et soutient le Tigré, a l'intention de forcer le gouvernement éthiopien à se rendre et peut-être même à drainer l’eau du barrage controversé de la Renaissance ; ainsi l'Égypte perdra les deux tiers de ses ressources en eau. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls agissements israéliens contre l'Égypte, et dans le désert du Sinaï, les terroristes de Daech, avec le soutien d'Israël, lancent des attaques contre l'armée égyptienne. C'est dans cette conjoncture que l'Égypte a entamé ce lundi une manœuvre conjointe avec la Russie.

Les affrontements entre l'armée éthiopienne et les forces de la région semi-autonome du « Tigré », qui ont débuté le 4 novembre, se poursuivent, et les efforts de l'ONU et de la communauté internationale en faveur d'un cessez-le-feu ont jusqu'à présent échoué. L'armée éthiopienne a annoncé dimanche qu'elle avait pris le contrôle de la ville d’Edaga Hamus, à 97 km de Mekele (la capitale de la région du Tigré).

Après cette annonce, le gouvernement et l’armée ont accordé un délai de 72 heures aux autorités locales du Tigré pour se rendre. Face à ces développements, le chef du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), Debretsion Gebremichael avait répondu dimanche en promettant de livrer des « combats acharnés » pour freiner l'avancée de l'armée éthiopienne.

« Ils continueront à payer pour chaque mouvement », a-t-il déclaré. Il a aussi prévenu qu'une attaque sur Mekele ne marquerait pas la fin du conflit : « Tant que la force d'occupation sera au Tigré, les combats ne cesseront pas. »

Il paraît que le régime israélien, qui arme et soutient le Tigré, a l'intention de forcer le gouvernement éthiopien à se rendre et peut-être même à drainer l’eau du barrage controversé de la Renaissance, au grand dam de l'Égypte qui perdra ainsi les deux tiers de ses ressources en eau.

C'est dans un tel contexte que l’exercice militaire conjoint russo-égyptien baptisé « Friendship Bridge 2020 » a débuté en mer Noire.

La chaîne de télévision Zvezda, affiliée au Ministère russe de la Défense, a annoncé ce lundi 23 novembre que les unités navales russes et égyptiennes avaient quitté le port russe de Novorossiysk en mer Noire pour effectuer la première phase de l'exercice, y compris la défense contre une attaque de l’ennemi fictif.

À ce stade, selon le programme d'exercices, les navires et frégates russes et égyptiens repousseront l'attaque des navires de guerre et des bateaux militaires. De plus, au cours de l'exercice, les marines russe et égyptienne, secondées par les avions de combat, réalisent des tactiques pour défendre les voies maritimes contre les dangers et les menaces.

Les médias ont rapporté que les militaires russes et égyptiens feraient une démonstration de leurs compétences en matière de télécommunications, de chargement et de déchargement en mer, ainsi que d'inspection des navires suspects. Pour leur part, les unités navales des deux pays auront recours à des tirs d'artillerie et de missiles.

Dans l’étape suivante, les unités navales traverseront des zones d'eau minées, puis fourniront une assistance navale pour le sauvetage en mer, notamment à l'aide d'hélicoptères de sauvetage Ka-27P.

  • Tunisie

-Vers des mesures d’urgence pour sauvegarder l’État en Tunisie ? L’appel d’un député de la Nation

Le président de la commission des finances du Parlement tunisien a appelé lors d’une déclaration à la radio Shems FM le chef de l’État à instaurer des mesures d’urgence conformément à l’article 80 de la Constitution, pour dénouer la situation de blocage du pays qui «est face à un péril imminent».

Lors d’un passage vendredi 27 novembre sur les ondes de la radio Shems FM, le président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tunisienne, Haykel Mekki, a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation de blocage institutionnel dans laquelle se trouve l’État tunisien.

En pleine discussion à l’ARP sur le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2020, le député a relevé de graves dysfonctionnements dans la relation liant le ministère des Finances à la banque centrale tunisienne qui compromettent les chances de financement des besoins urgents du pays, frappé de plein fouet par la crise économique, sociale et sanitaire. Ainsi, M.Mekki a appelé le Président Kaïs Saied à actionner l’article 80 de la Constitution qui permet d’instaurer des mesures d’urgence sous son autorité à même de faire face à cette situation. Selon lui, le gouvernement de Hichem Mechichi «n’est pas apte à diriger le pays».

  «La Tunisie est face à un péril imminent à cause du blocage et de la détérioration des institutions de l’État», a déclaré le parlementaire, appelant le chef de l’État «à actionner l’article 80 de la Constitution».

Cet article dispose qu’en cas de péril imminent menaçant les institutions de la nation et la sécurité, l’indépendance du pays et entravant le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République peut prendre les mesures qu’impose cette situation exceptionnelle, après consultation du chef du gouvernement et du président de l’Assemblée des représentants du peuple et après en avoir informé le président de la cour constitutionnelle.

Alors que la Tunisie, en pleine crise en raison de l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur son économie, notamment le secteur du tourisme qui est la plus importante source de devises du pays, selon M.Mekki, la commission des finances de l’ARP a demandé au gouvernement d’utiliser le financement non conventionnel pour faire face à la situation sanitaire et sociale du pays, ce que la banque centrale tunisienne refuse catégoriquement de faire.

 «La banque centrale refuse de financer le budget de l’État», a-t-il indiqué, soulignant qu’il «n’y a aucune coordination entre elle et le ministère des Finances». Dans le même sens, il s’est étonné «de l’insistance de certains députés à poser la question du renforcement de l’indépendance de la banque centrale et de la privatisation de certaines sociétés publiques durant le débat sur la loi de finances complémentaire, alors que la Tunisie a surtout besoin de solutions à l’urgence actuelle».

Tout en rappelant que la Tunisie est un État social par excellence, Haykel Mekki a expliqué que «la politique économique proposée par le gouvernement Mechichi dans son projet de loi de finances pour l’année 2021 relève du fantasme». «Le projet contient de belles promesses sans expliquer par quel moyen elles seront financées et sans détailler les plans d’action afférents», a-t-il précisé, affirmant que «le gouvernement qui est sous l’influence de certains courants politiques n’était pas apte à diriger le pays».

En juin, lors d’un entretien avec L’Économiste maghrébin, le ministre de l’Industrie et des PME Salah Ben Youssef avait déclaré que «les impacts de l’épidémie de Covid-19 seront davantage évalués dans les prochains six mois», soulignant que les études prospectives prévoyaient une baisse de la croissance de 6,8% au lieu des 4,6% annoncés auparavant. Et «ça pourrait être plus», a-t-il prévenu. Le ministre a également alerté qu’environ «270.000 emplois» étaient menacés en raison du nombre important d’entreprises touchées par la crise du coronavirus.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV