La Russie commence à transférer du matériel militaire « non destiné au maintien de la paix » en Arménie, selon des sources militaires. Visiblement les annonces incendiaires des officiels turcs, leur obstination à envoyer des militaires dans le Haut-Karabakh ériger des postes d'observation "indépendant" commence à intriguer la Russie. il va sans dire que la méga base que les Russes sont sur le point de construire et qui accueillent pas moins de 2000 effectifs armés russes n'iraient pas attendre que les terroristes ramenés par l'axe US/OTAN dans le Haut-Karabakh passent à l'acte pour réagir ensuite. Vendredi, les agences d'information ont fait état d'un nouveau retrait turc en Syrie et plus précisément à Alep, signe que le "Sultan" est pressé pour se tailler une place sous le soleil du Caucase sud avant qu'il ne soit trop tard, soit avant que la Russie dresse une base aérienne à l'image de Hmeimim dans le Haut-Karabakh. Mais il est visiblement trop tard.
«Les avions de transport militaire lourds de Russie volent toujours vers l'Arménie. Il ne s'agit pas de fournir des opérations de maintien de la paix, mais du transfert d'armes. La Russie a commencé à fournir ses armes à l'Arménie et a renforcé sa base à Gyumri », lit-on sur les réseaux sociaux.
« La Russie continue de renforcer ses troupes en Arménie. Au moins deux avions An-124 et cinq ou six Il-76 chargés sont arrivés le 26 novembre à Chkalovsky, Mozdok, Marinovka, Novossibirsk », a-t-on appris de la chaîne Telegram russe, Radio Skane. Le contenu des deux avions qui sont arrivés en Arménie reste encore inconnu. Cependant, les experts n'excluent pas qu'ils pourraient contenir des moyens de défense aérienne, des radars et des systèmes de guerre électronique - tout cela pour assurer la désescalade du conflit et protéger le territoire arménien des drones.
D'où sans doute cette annoncé anxieuse du vice-président turc ce samedi 28 novembre. Selon le vice-président turc, les soldats turcs commenceront bientôt leurs missions en Azerbaïdjan. Le vice-président turc Fuat Oktay a assuré que la Turquie continuerait d'apporter un soutien inconditionnel à l'Azerbaïdjan dans le dossier du Karabakh, a rapporté l’agence de presse azerbaïdjanaise Trend.
« Nous ne sommes pas restés indifférents à l'oppression de l'Arménie au Karabakh pendant 30 ans, aux bombardements des civils et des villes lors des récentes attaques. Contrairement à certains pays qui ont fermé les yeux sur cette injustice, nous étions proches de l'Azerbaïdjan. Selon un projet de loi récemment adopté au Parlement, nos soldats commenceront bientôt à effectuer des missions en Azerbaïdjan », a déclaré Fuat Oktay.
Autre signe des tensions, la Turquie s'apprête à se rapprocher du nouveau président US Biden.
«La Turquie compte sur l'amélioration des relations avec les partenaires de l'OTAN en se rapprochant de l'administration du président élu américain Joseph Biden. Dans le même temps, Ankara peut pousser pour une révision de sa politique étrangère, "des désaccords croissants" avec Moscou dans le contexte de la divergence de leurs intérêts en Libye et en Syrie. Cela pourrait également être facilité par la détérioration des relations entre les deux pays après que "la Turquie a envahi l'arrière-cour de la Russie dans le Caucase, soutenant l'Azerbaïdjan" dans le conflit du Haut-Karabakh. Mais Ankara est-il sûr que Biden se comportera de la même manière que Trump à l'égard des Kurdes? Tôt ou tard Erdogan va comprendre que le fait de faire le jeu de l'OTAN en Syrie et dans le Caucase ne va pas dans ses intérêt ", - l'agence de presse russe "TASS" en informe, se référant aux informations des médias occidentaux.