Un défilé populaire des forces de la mobilisation navale de la marine du CGRI a eu lieu ce matin avec la présence de plus de 1 000 embarcations légères et semi-lourdes sur les rives du golfe Persique et du détroit d’Hormuz.
Selon Sepah News, le défilé populaire des forces navales du CGRI a eu lieu ce jeudi 26 novembre, à l’occasion de la semaine de Basij, dans les eaux du golfe Persique et du détroit stratégique d’Hormuz avec la participation de plus de 1 000 embarcations légères et semi-lourdes.
Hier, mercredi 25 novembre, la première image de Dena, le plus récent destroyer entièrement iranien de l’armée de la RII, a été publiée. Le destroyer Dena devrait être dévoilé prochainement au cours de la Semaine de la marine.
À l’approche de la Journée nationale de la marine, le commandant en chef de l’armée iranienne, le général de division Abdel Rahim Moussavi a souligné dans un message : « Les missiles à longue portée et de haute précision de la marine sont capables de détruire des cibles situées à des centaines de kilomètres. »
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Dans une interview avec l’agence de presse AP, tenue le vendredi 20 novembre, le général de brigade Hossein Dehqan, ancien ministre iranien de la Défense avait déclaré : « l’Iran n’est ni “renversable” ni “capitulard” : “Aux Américains, on connaît un certain sens de pragmatisme… ce qui devrait leur faire comprendre que le moindre agissement conte l’Iran (une frappe tactique contre Natanz juste avant le départ de Trump, NDLR) déboucherait droit sur un conflit généralisé… »
À peine quelques heures après cet intéressant entretien dont d’aucuns y voient les prémices de la nouvelle “politique américaine” de l’Iran, à titre de puissance de Résistance avérée de la région, le CGRI a dévoilé son premier centre de contrôle et de commande flottante : le navire de croisière Shahid Rudaki. Décrit comme étant un “navire-bazar” puisque doté à la fois “de missiles, de drones, de DCA, de vedettes rapides et d’hélicoptères”, The National Interest y voit une “première tentative iranienne de fabriquer un porte-avions”. Erreur ! L’Iran dont la doctrine militaire est asymétrique, n’irait jamais dépenser trésors de forces et d’argent pour se doter d’un “fardeau” en plein océan, fardeau qui finirait par devenir une “jambe en bois”.
Aussi, le navire océanique Shahid Rudaki s’impose avant tout comme “une base flottante de commandement, de contrôle et de soutien logistique des opérations navales et aériennes conjuguées” avec un “mini aéroport opérationnel” à activer n’importe où dans le monde où le besoin s’en ferait ressentir. Jeudi, le commandant en chef de la force marine du CGRI, l’amiral Tangsiri a évoqué le nord de l’océan Indien comme la première station de ce navire où il commencera “sa mission de collecte de donnés”, mais des experts militaires n’ont pas tardé à voir dans le bâtiment long de 150 mètres de large de 22 mètres et d’un tonnage de 12 000 tonnes qu’est Rudaki, une base à action “en mer Rouge (Yémen), en Méditerranée (Liban, Palestine, Syrie), en Atlantique et aux Caraïbes (Venezuela), bref partout où la Résistance est présente.