La société américaine se trouve aujourd’hui confrontée à de nombreux problèmes, y compris la division sociale qui affecte la politique étrangère de Washington. Qu'il soit démocrate ou républicain, le prochain locataire de la Maison-Blanche aurait le travail de longue haleine pour réparer ses relations au niveau international qui sont d'ores et déjà menacées par la division de l'opinion publique.
Peu importe lequel des candidats Joe Biden ou Donald Trump a remporté la présidentielle 2020 aux États-Unis, l’Amérique d’aujourd’hui est devenue une société profondément divisée dépassant l’imagination de quiconque.
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À cet égard, le site web indien ThePrint indique qu'il est peu probable que la division dans la société américaine ait un impact immédiat sur la politique étrangère de Washington déjà affaiblie dans l’océan Indien et Pacifique ainsi qu’en Chine. Or, la mise en œuvre éventuelle d’une politique offensive par Pékin à l’encontre des États-Unis pourrait avoir des impacts sur la stabilité de la région. Les conflits intérieurs aux États-Unis semblent empêcher Washington de répondre aux problèmes relevants de politique étrangère.
À long terme, une Amérique divisée signifie une Amérique plus faible se repliant sur elle-même. Ces divisions profondes ne sont pas nouvelles, elles avaient déjà été constatées au cours du mandat George W. Bush et impactant la politique étrangère de la Maison-Blanche par rapport à l’Inde. À cette époque-là, les conflits internes aux États-Unis s’étaient alors soldés par une opposition politique importante touchant la politique étrangère de Washington en rapport avec l’Irak et la guerre en Afghanistan.
Plus divisée que jamais, l’Amérique 2020 n’a pas droit à l’erreur, car, sa puissance s’affaiblissant de jour en jour, confrontant, a conclu ThePirnt, le pays aux divers défis sur le plan de la politique étrangère.
A l’heure qu’il est, les États-Unis ont face à eux d'un côté, un Trump qui crie à la fraude électorale et de l'autre un Biden qui accuse le président sortant de s’en prendre à la démocratie. Le spectacle est inouï, la soi-disant démocratie américaine est la cible de la guerre menée par la machine médiatique US qui use et abuse du mot « trouble post-électoral » contre les pays dits parias. Trump tente de saisir la justice contre un Biden qui grâce au soutien de l’armée, pourrait faire arrêter son prédécesseur et l’amener devant la justice.
Il y a quelques jours, le commandant adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) pour des affaires politiques, le général de brigade Yadollah Javani a affirmé : « Aujourd'hui, le niveau de préparation des forces de sécurité américaines est similaire à la disposition donnée dans différents pays à faire face aux menaces étrangères, ce qui montre que les États-Unis sont dans une situation particulière. »
Plus loin dans ses propos, le commandant adjoint du CGRI pour des affaires politiques a déclaré que « notre problème n'est pas avec les républicains et les démocrates, mais avec le principe du système politique américain ».