Alors que la Turquie continue à se retirer de davantage de localités dans le nord syrien et que les forces US commencent à payer un lourd tribu sur la rive est de l'Euphrate, Assad travaille à la reconstruction et au retour des réfugiés. Et il a en cela le soutien de ses alliés : l'Iran, la Russie, le Liban surtout. A la conférence qui est ouvert ce mercredi à Damas, l'Iran, à l'origine du corridor maritime qui relie le golfe Persique aux Caraïbes, corridor qui on s'en doute compte sur son trajet le Méditerranée et les Etats amis côtières de cette mer, a proposé la création d'un fond. Il s'agit évidemment de contourner les sanctions US, que l'Etat syrien a réussi à "affaiblir" significativement. Il y a quelques jours, le président syrien reconnaissait d'ailleurs que ce n'est pas la César mais le boycott des banques libanaises qui pesait lourd sur l'économie syrienne. Le fond iranien va-t-il déverrouiller la situation?
Essayer de tirer profit de la question des réfugiés, chose que font certaines puissances, devrait être interdit a estimé le diplomate iranien qui n'a pas manqué de critiquer le gouvernement de Donald Trump pour avoir abusé de la loi César pour assurer ses intérêts illégitimes en Syrie.
Khaji a condamné Washington pour l’intensification de ses sanctions contre les Syriens en pleine crise de la pandémie de coronavirus. Il a exhorté la communauté internationale à organiser une collecte de dons pour accélérer la reconstruction de la Syrie et faciliter le retour des réfugiés à leurs foyers, en proposant l’établissement d’un fonds international.
Par ailleurs, le président des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) est arrivé ce mercredi à Damas, capitale syrienne, pour s’entretenir avec le président Bachar al-Assad. La chaîne libanaise Al-Mayadeen, citant des sources sécuritaires à Bagdad, a rapporté que les discussions entre Bachar Assad et Faleh al-Fayyad seront axées autour des questions politiques des deux pays. Le chef des Hachd al-Chaabi, Faleh al-Fayyad, avait rencontré le président Bachar al-Assad le 27 août à Damas en tant qu’émissaire spécial du Premier ministre irakien, Mustafa al-Kazemi.