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Ce mécanisme que propose l'Iran et qui tue la Loi César

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La vidéoconférence syrienne consacrée à la reconstruction, 11 novembre, Syrie/SANA

Alors que la Turquie continue à se retirer de davantage de localités dans le nord syrien et que les forces US commencent à payer un lourd tribu sur la rive est de l'Euphrate, Assad travaille à la reconstruction et au retour des réfugiés. Et il a en cela le soutien de ses alliés : l'Iran, la Russie, le Liban surtout. A la conférence qui est ouvert ce mercredi à Damas, l'Iran, à l'origine du corridor maritime qui relie le golfe Persique aux Caraïbes, corridor qui on s'en doute compte sur son trajet le Méditerranée et les Etats amis côtières de cette mer, a proposé la création d'un fond. Il s'agit évidemment de contourner les sanctions US, que l'Etat syrien a réussi à "affaiblir" significativement. Il y a quelques jours, le président syrien reconnaissait d'ailleurs que ce n'est pas la César mais le boycott des banques libanaises qui pesait lourd sur l'économie syrienne. Le fond iranien va-t-il déverrouiller la situation? 

« L’Iran insiste sur le règlement politique de la crise en Syrie », a déclaré Ali-Asqar Khaji, conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères qui a participé mercredi à la conférence internationale pour aider les réfugiés syriens à Damas. Le représentant du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que les problèmes des réfugiés syriens se sont grandement aggravés à cause des activités des organisations terroristes soutenues par les États-Unis et leurs alliés qui empêchent surtout les réfugiés de quitter le camp d’al-Rakban (est de la Syrie).

Essayer de tirer profit de la question des réfugiés, chose que font certaines puissances, devrait être interdit a estimé le diplomate iranien qui n'a pas manqué de critiquer le gouvernement de Donald Trump pour avoir abusé de la loi César pour assurer ses intérêts illégitimes en Syrie.

Khaji a condamné Washington pour l’intensification de ses sanctions contre les Syriens en pleine crise de la pandémie de coronavirus. Il a exhorté la communauté internationale à organiser une collecte de dons pour accélérer la reconstruction de la Syrie et faciliter le retour des réfugiés à leurs foyers, en proposant l’établissement d’un fonds international.

Plusieurs pays, dont la République islamique d’Iran, la Russie, la Chine et le Liban ont participé à la conférence de Damas pour aider les réfugiés syriens qui a ouvert ses portes le mercredi 11 novembre. Et Assad n'a pas non plus oublié l'un de ses meilleurs alliés de guerre, l'Irak, un Irak par où passe la route stratégique, Iran-Mediterranée. 

Par ailleurs, le président des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) est arrivé ce mercredi à Damas, capitale syrienne, pour s’entretenir avec le président Bachar al-Assad.   La chaîne libanaise Al-Mayadeen, citant des sources sécuritaires à Bagdad, a rapporté que les discussions entre Bachar Assad et Faleh al-Fayyad seront axées autour des questions politiques des deux pays. Le chef des Hachd al-Chaabi, Faleh al-Fayyad, avait rencontré le président Bachar al-Assad le 27 août à Damas en tant qu’émissaire spécial du Premier ministre irakien, Mustafa al-Kazemi.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV