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Iran: cités balistiques s'automatisent

Un engin porteur de missiles balistiques du CGRI a été dévoilé le 4 novembre 2020. ©Capture d'écran

Dévoilé en présence du commandant en chef du CGRI, le nouvel engin porteur de missiles balistiques réduit considérablement le temps nécessaire à la préparation et au lancement des missiles.

Le nouvel acquis du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), alias la mitraillette balistique, est en effet un engin qui tient au vertical les missiles, à titre d’exemple les missiles de types Emad, après le ravitaillement et la préparation au tir. L’engin déplace ensuite les missiles, installés dans les plates-formes tout particuliers, sur un réseau de rails avant de les déposer sur leur rampe de lancement.

Ce système de rails raccourcit de façon significative le temps nécessaire à la préparation au tir des missiles balistiques notamment ceux à combustible liquide. Mais pourquoi cet engin porteur de missiles s’avère si utile pour le déploiement des missiles à combustible liquide ?

En comparaison avec les missiles à combustible solide, les missiles à combustible liquide ont besoin d’un temps de préparation plus longue et une fois ravitaillés, ils doivent être prestement tirés avant que leur combustible ne soit automatiquement évacué. 
En revanche, les missiles à combustible liquide peuvent être stockés pendant plus longtemps et dans des conditions sûres. Donc, un missile facile à stocker qui peut être rapidement préparé grâce au système porteur à rail, représente un atout plus qu’important pour le CGRI.

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Le trajet parcouru par les missiles balistiques n’a pas été conçu pour la transportation à l’horizontale des missiles. Reste à savoir si ce trajet a été conçu et fabriqué après la production de l’engin à rail ou si l’engin porteur n’est pas un nouveau produit mais seulement un produit fraîchement révélé. La deuxième possibilité nous laisse arguer que le Corps des gardiens de la Révolution islamique dispose de pas mal d’équipements militaires qui n’ont pas encore été dévoilés au public mais qui surprendront les ennemis en temps opportun

Installé lui aussi sur le système porteur, Emad rejoint les autres missiles iraniens dont Qiam, tous stationnés dans les villes balistiques souterraines du CGRI pour être tirés au moment propice. À noter que Qiam, ayant une portée inférieure à 1 000 kilomètres, est plutôt destiné à attaquer les bases militaires des forces étrangères qui se situent près des frontières iraniennes. 

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Dernier mais pas le moindre ; ce nouvel équipement n’est pas seulement un porteur mais aussi une rampe de lancement mobile. Cela signifie qu’une fois arrivés devant le trou aménagé dans les villes balistiques souterraines, les missiles n’ont pas besoin d’être transférés sur les rampes et sont d’ores et déjà prêts à être tirés. 

La mise en garde du commandant en chef de la Force aérospatiale du CGRI, le général Amir Ali Hajizadeh renvoie à la toute dernière surprise du CGRI : la mitraillette balistique.

Le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique a souligné que les ennemis rencontreraient un salve de missiles iraniens, au cas où ils commettraient la moindre erreur.

« Que nos amis sachent bien qu’en cas de la moindre erreur, ils rencontreraient un lourd salve de nos missiles », a-t-il écrit sur son compte Twitter simultanément au dévoilement de la mitraillette balistique.

Il est à noter que le système de lancement de missile balistique à longue portée du CGRI, étant automatique et intelligent, assure un tir lourd et continue, ce qui constitue une initiative inouïe dans le monde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV