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Quand Aliev appelle à mot couvert Poutine au secours

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Unités d'artillerie mobiles des forces du Haut-Karabakh. ©AFP

La Turquie se retire de Morek, situé au cœur de la zone contrôlée par l'armée syrienne et ses alliés du Hezbollah. Une violente attaque a décidé le "Sultan" de mettre fin précipitamment à ses ambitions "syriennes" de pouvoir l'un de ses quatre à étendre sa zone tampon au nord ouest de la Syrie. Depuis qu'il a pour mission d'étendre le feu vers le Caucase-sud, dans le stricte objectif d'ennuyer l'Iran, la Russie et la Chine sur leurs frontières respectives et ce, au prix du sang azerbaïdjanais et arménien, le maintien de ses positions à Idlib sud lui parait impossible. Mais il y a d'autres soucis pour le Sultan; A Idlib, il s'agit surtout d'accélérer le trafic des terroristes et le faire via un "couloir" non exposé aux tirs russes et syriens.

Les forces turques ont donc commencé à démanteler leurs bases et à se retirer des zones contrôlées par les forces syriennes, à savoir Morek et Shir Maghar, dans le nord et à l'ouest de Hama, ainsi que de six positions dans l'est et le sud-est d'Idlib.

pour renforcer leurs positions dans la région de Jabal al-Zawiyah et au sud d’Idlib. « Le soutien à ces zones, en particulier les zones au sud de l'autoroute internationale M-4, est une priorité », a affirmé cet expert. Le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et les pays africains, Mikhail Bogdanov, a déclaré ce mardi la colère de la Russie face à cet afflux incessant des terroristes syriens et libyens dans la zone de conflit du Haut-Karabakh dont le nombre est sur le point de dépasser des milliers. Le ministère russe des Affaires étrangères avait déjà exprimé sa préoccupation quant au transfert d'un certain nombre de mercenaires et de terroristes de Syrie et de Libye vers le Haut-Karabakh pour prendre part à la guerre actuelle dans la région. « Moscou est profondément préoccupé par l'escalade du conflit au Haut-Karabakh et la présence de forces non indigènes dans la crise », a déclaré Sergueï Naryshkin, chef du service de renseignement extérieur russe, qui a récemment suggéré que des éléments extrémistes et terroristes étaient présents dans la zone de conflit du Haut-Karabakh. Selon l'agence de presse RIA Novosti, Naryshkin a déclaré que, selon les informations disponibles, des mercenaires d'organisations terroristes internationales actives, notamment le Front al-Nosra, Farqat al-Hamza et Sultan Murad ainsi que des groupes armés extrémistes kurdes, opéraient dans la zone de conflit du Haut-Karabakh. Bref, le pyromane en chef de l'EST qu'Erdogan est sur le point de reproduire le conflit déjà encours sur l'est de l'Euphrate au Caucase-sud. L'objectif? 

Récemment, dans une interview accordée au journal russe Kommersant le président arménien Armen Sarkissian a déclaré : 

« Erevan est d’avis que la Turquie est impliquée dans le conflit militaire du Haut-Karabakh et qu’elle vise ainsi de contrôler le transfert de ressources énergétiques de la mer Caspienne vers l'Europe. La Turquie y est présente car elle veut gérer les oléoducs et gazoducs de la région, et plus le conflit est long, plus la présence de la Turquie en Azerbaïdjan se renforce, ce qui changera la donne géopolitique dans la région. C’est ainsi que la Turquie deviendra un voisin de la Russie et aura une frontière terrestre avec elle. L'objectif principal d'Ankara est de contrôler les oléoducs et gazoducs de la région de la Caspienne vers l'Europe et ce au nom des intérêts US. Cela signifie que la Turquie aura un impact important sur la sécurité énergétique de l'Europe, ainsi que sur la situation dans la région d'Asie centrale et autour la mer Caspienne, car ces régions disposent de riches ressources gazières et pétrolières. »

Sauf qu'en se faisant, la Turquie va trop loin : risquer la rupture totale du dialogue avec la Russie, la pousser à la traiter en ennemi, c'est fort risqué et en termes de résultats, approximatifs. Ce mardi Aliev et Pachinyan ont fait état de leur disponibilité à se rendre à nouveau à Moscou pour résoudre la crise. Aucune invitation pour l'heure de la part de Moscou mais le ton d'Aliev est révélateur : " J'ai reçu une invitation ( de Moscou) et ce n'est pas à mois de le demander mais à Vladimir Poutine ou Medvedev car ce sont des autorités qui ont organisé beacoup de réunion tripartite avec Bakou et Erevan sans que ces réunions se poursuivent"....  un déni du groupe de Minsk et un appel au secours? Cela en a bien l'air .?.. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV