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Nouvelles sanctions US alors que Zarif arrive en Chine....

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Iran: les sanctions US ont une visée électorale (Photo d'illustration)

Ce vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif est arrivé à Pékin pour d'importants d'entretiens qui selon certaines sources ne seraient pas étrangers a l'accord stratégique Iran-Chine. Juste avant cette visite les USA ont sanctionné 18 banques iraniennes. Signe de la panique US de voir le pacte sino-iranien se matérialiser ou coup de pub à l'intention d'un public US complètement aux abois? Les analystes affirment que les nouvelles sanctions américaines contre les banques iraniennes sont à des fins électorales.

L’administration Trump a imposé jeudi une nouvelle série de sanctions économiques visant le secteur financier iranien ; selon le New York Times Washington cherche à accroître la pression sur Téhéran quelques semaines avant l’élection présidentielle. 

18 banques iraniennes sont visées par cette nouvelle mesure qui intervient quelques jours avant l'expiration d'un embargo des Nations unies sur les armes contre le pays.

Ces sanctions sont la dernière action américaine contre l'Iran, et font suite aux tentatives de l'administration Trump de rétablir unilatéralement les sanctions internationales.

Le New York Times révèle dans son article les critiques contre ces dernières sanctions de l'administration de Trump mettant en doute leur efficacité à parvenir à l'objectif de ramener l'Iran vers la table des négociations.

« À l'approche des élections du 3 novembre, M. Trump a cherché à adopter une position ferme envers l'Iran, présentant sa politique étrangère comme une réussite après sa sortie unilatérale de l’accord nucléaire de 2015 conclu sous l'administration Obama », a souligné le New York Times.

« Ces sanctions semblent plutôt être un message à destination de l’électorat américain qu’à l’Iran », a déclaré Daniel Fried, ancien coordinateur du département d’État pour la politique de sanctions au sein de l’administration Obama.

Mais si Joe Biden, le candidat démocrate, bat M. Trump le mois prochain, les sanctions prononcées jeudi pourraient entraver les efforts de la nouvelle administration pour relancer des relations diplomatiques des États-Unis avec l'Iran, ont déclaré des experts.

« Si Joe est élu, il doit faire face à la résolution de ces actions, il doit revenir à la case départ », a déclaré Richard Nephew, chercheur principal à la Brookings Institution.

Après son retrait unilatéral de l’accord nucléaire, le gouvernement américain a relancé les sanctions anti-iraniennes et a eu recours à des politiques provocatrices contre Téhéran, dont l’assassinat du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du CGRI.

Trump avait promis qu’avec le retrait US de l’accord nucléaire et la politique de pression maximale, il forcerait l’Iran à s’assoir à la table de négociations pour obtenir un « meilleur accord ».

Plus de deux ans ont passé et il est clair que cette politique de pression maximale est un échec pour l’administration US. Cet échec de Donald Trump n'est pas passé inaperçu et fait l’objet de critiques par divers groupes aux États-Unis ceci à l’approche de l'élection présidentielle de novembre

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SOURCE: FRENCH PRESS TV