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Deir ez-Zor : les USA appellent au secours, les détenus daechistes libérés par les FDS pour aider les GI's

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis continuent d'évacuer les chefs de guerre de Daech piégés à Hassaké en Syrie. (Photo d’archives)

Les autorités locales kurdes ont annoncé que des milliers de terroristes, y compris des familles du groupe terroriste Daech, seraient libérés du camp d’al-Hol dans le nord-est de la Syrie.

Selon Ilham Ahmed, chef du comité exécutif du Conseil démocratique syrien dirigé par les Kurdes, le bras politique des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis, les forces arabo-kurdes ont décidé de libérer les citoyens syriens détenus dans le camp d’al-Hol. Cette décision a été prise le 5 septembre lors d'une réunion du Conseil dans la ville de Raqqa.

« Les Syriens quitteront le camp d'al-Hol et seuls les étrangers y resteront », a déclaré Riyad Derar, coprésident du Conseil démocratique syrien, l'assemblée politique de la coalition militaire dominée par les Kurdes qui contrôle le nord-est de la Syrie. « Les familles syriennes des daechistes seront également libérées », a-t-il ajouté.

Aucun détail sur le mécanisme ou le calendrier de l'initiative n'a été fourni.

Les Irakiens ont également été autorisés à quitter le camp, mais beaucoup d'entre eux préfèrent rester, craignant la prison en Irak pour leurs liens présumés avec Daech.

Le camp d'al-Hol, situé dans l'est d'al-Hassaké, accueille 67 000 personnes, dont 40 000 membres de famille des daechistes. 24 300 sont originaires de Syrie et environ 30 000 seraient originaires d'Irak. 10 000 autres résidents du camp d'autres pays, presque tous liés à des combattants étrangers affiliés à Daech, resteront à al-Hol.

Les FDS dirigent le camp avec le soutien de la coalition dirigée par les États-Unis.

Affrontements lourds entre armée et Daech à Hama

Des sources d'information ont rapporté de violents affrontements entre des unités de l'armée syrienne et des cellules terroristes de Daech, dans les zones désertiques de l'est de Hama.

Les affrontements ont eu lieu mardi soir dans les zones désertiques de l'est de Hama, tuant et blessant un certain nombre de terroristes.

Une source déployée sur le terrain a déclaré qu'un certain nombre de terroristes de Daech avaient tenté d'attaquer les positions de l'armée sur l'axe orientale de Hama, mais les unités de l'armée ont réussi à identifier les terroristes, ce qui a provoqué un affrontement intense entre les deux parties. Plusieurs terroristes ont été tués ou blessés et le reste a fui vers le désert de Hama, qui est géographiquement lié aux zones désertiques de Raqqa et Homs.

« Les chasseurs de l'armée de l'air syrienne ont bombardé à plusieurs reprises des lignes à partir d’où les terroristes étaient approvisionnés », a-t-on appris de la même source. Et d’ajouter : « Des unités de l'armée syrienne ont récemment repoussé plusieurs attaques terroristes sur le front du désert oriental de Hama. Des militaires syriens ont été déployés dans la partie est de Hama après une série d'attaques des cellules dormantes affiliées à Daech. »

Selon cette source, la plupart des attaques des terroristes de Daech avaient eu lieu dans la soirée, s'appuyant sur des lignes d'approvisionnement reliant le désert de Hama, à al-Tanf via le désert de Homs.

Manifestation anti-US à Qamichli

Les habitants de Qamichli, située au nord-est de la Syrie, ont organisé une manifestation d’envergure mardi pour protester contre la présence de la Turquie et des États-Unis dans leur pays.

Les habitants de la banlieue sud de Qamichli qui se sont rassemblés dans le village de Jalbarat pour marquer le 47e anniversaire de la guerre de libération d'octobre, ont scandé des slogans contre la présence des forces d'occupation américaines et turques.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV