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Crash d'un F-5 non loin des frontières de la Libye

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un avion de chasse F-5. (Photo à titre d'illustration/Flickr)

L'accord signé mercredi dernier par le chef du Pentagone Mark Esper l'a été à l'occasion de la première visite de celui-ci sur le continent africain, selon l'AFP qui dit : « Il souligne un rapprochement pour faire face à la dégradation de la sécurité en Libye. Portant sur dix ans, il est une manifestation concrète du rôle des États-Unis auprès de l'armée tunisienne qui s'est développé ces dernières années. Cela concerne notamment les domaines de la formation et de l'équipement pour la lutte antiterroriste, mais aussi le renforcement de la sécurité à la frontière avec la Libye voisine ». Et bien une première manifestation de cet accord vient tout juste de se montrer : 

Le ministère tunisien de la Défense a fait état aujourd'hui mardi du crash d'un avion militaire F-5 et de la mort de son commandant dans une région désertique du sud du pays, non loin des frontières avec la Libye. 
Le ministère a indiqué que ce matin, l'avion effectuait une mission opérationnelle dans les profondeurs du désert dans la zone de Remada, sans préciser la cause de l'accident. Elle a indiqué qu'un comité technique mènera l'enquête pour déterminer les causes de l'accident, tandis que la justice militaire veillera à ce qu'une enquête soit ouverte.

S'agit-il d'un incident technique lié à l'appareil ou d'une interférence étrangère? Selon des sources bien informées, la Feuille de route pour la coopération en matière de Défense (“Roadmap for Defense Cooperation”) viserai à faire de la « Tunisie la base arrière du Pentagone en Libye pour les dix prochaines années. C'est pourquoi elle accorde aussi des droits à l’AfriCom (Commandements des États-Unis pour l’Afriquet) pour coordonner des opérations en matière de terrorisme sur le sol africain ».

Et pourtant l'accord signé mercredi, qui court sur dix ans afin d'établir une « relation longue permettant d'assurer la formation et l'après-vente en cas de cession d'armement sophistiqué » quitte à transformer le pays en une base grandeur nature, manque d'un important maillon, l'utilisation de l'espace aérien tunisien. En effet l'État tunisien aurait rejeté le déploiement d'une base permanente qui n'est pas considéré comme acceptable par la Tunisie, ont même indiqué des sources américaines. L'incident aérien de ce mardi, produit à quelques kilomètres de la Libye où l'OTAN possède désormais des bases aériennes - al-Watiya serait-il le début d'une campagne de presson pour que la Tunisie cède aussi son ciel aux Américains? 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV