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Cinq missiles tirés contre al-Harir au Kurdistan irakien que Pompeo croyait être "sûre"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base US à Erbil frappée, le 30 septembre 2020. (Photo d'archives)

La mayonnaise n'a donc pas pris :  la menace brandie par les USA de fermer les portes de la filiale de la CIA à Bagdad nommée ambassade, de procéder dans la foulée à la liquidation de tous les commandants de la Résistance avant de lancer des frappes massives contre l'Irak, ses infrastructures ses forces militaires, méga coup de bluff qui a même suscité l'indignation de certains au sein du Pentagone et tout ceci sur fond d'agissements US à Aïn al-Asad où Daech est en formation intensive en vue de parer à toute éventualité y compris une offensive directe contre les Américains, n'ont empêché que cela arrive.

Si les USA croient pouvoir rester en Irak par Kurdistan interposé et en faire comme par le passé un noyau de déstabilisation à l'échelle de toute la région qu'ils se détrompent au plus vite : Al-Harir, cette base militaire que les USA ont placée à l'aéroport d'Erbil et qu'ils ont doté de batteries de missiles Patriot, a été prise pour cible d'une attaque particulièrement violente. Cinq missiles ( visiblement pas des roquettes, NDLR) ont visé dans la nuit de mercredi à jeudi tour à tour une base des séparatistes kurdes à GardChal et les positions des troupes US non loin de l'aéroport d'Erbil.

Selon l'agence ISW.news, les missiles auraient été lancés depuis le sud de Mossoul, sur une distance de 83 kilomètres soit une portée assez importante pour des roquettes! Pas un seul missile antimissile Patriot, les même que les USA ont testé lundi dans l'enceinte de leur ambassade en pleine quartier civil de Bagdad n'a été tiré. Les radars des batteries de Patriot sont donc en rade! 

Dans la foulée, des hélicoptères américains n'ont cessé de survoler al-Harir, sans doute pour évacuer les blessés de l'attaque voire des "commotionnés cérébraux" puisque dans le jargon du Pentagone, les pertes sont systématiquement déguisés en cas de traumatisme cérébral. Selon la chaîne Saberin, proche de la Résistance irakienne, trois missiles auraient provoqué de fortes explosions au QG des forces US à Erbil, et fait partir en fumée les rêves d'une Amérique qui, poussée vers la porte par toute population harassée par plus de 16 ans d'ingérences, croyait encore il y a quelques heures possible de "replacer ses troupes" au Kurdistan. Ces dernières heures, un nouveau groupe de la Résistance, Moghawama Ol al-Azm, un énième a proclamé son existence, signe que les frappes avec quoi le duo Trump-Pompeo ont menacé la population ne pourrait désormais viser que Asaïb Ahl al-Haq ou encore le Hezbollah d'Irak : la Résistance s'étend à tout le pays, souligne la chaîne Saberin. Cité par la chaîne, des témoins à Erbil affirment que des missiles ont retenti en même temps que des explosions et que les GI's courraient comme des "rats" dans tous les sens pour se mettre à l'abris.

Il y a deux jours les USA ont défié l'Etat irakien en annonçant avoir évacué leur ambassadeur-espion à Erbil. Par ce geste ils ont voulu signifier que le Kurdistan ils l'ont sous contrôle et sont sûre d'y être en sécurité. La frappe au missile de ce jeudi matin prouve carrément le contraire.

 en sont les Américains?

A Bagdad, le Premier ministre que la Résistance accuse désormais d'avoir serré la main aux assassins de ses commandants, prend pour cible de deux à trois attaques par jours tous les convois militaires US en transite à travers l'Irak. Les troupes US se concentrent de plus en plus à al-Anbar et à Erbil, mais l'angoisse est montante. La CIA et d'autres services secrets occidentaux sont également en ligne de mire, deux attaques séparées ayant visé il y a dix jours les convois des agents US/Britanniques à Bagdad. "L'expulsion des Américains revoie à une demande nationale et le président et son PM n'ont pas le droit de vicier ce sujet", a annoncé le député Adi Hatem. Il y a peu le chef du CentCom avait reconnu une nette montée en puissance des frappes visant les convois militaires US, reconnaissant par là qu'ils ( Résistants, NDLR) avaient "de bons armements". Et bien les bons armements de la Résistance viennent de sortir des limbes...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV