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E-Press du 26 septembre 2020

Le bitcoin (Illustration)

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Au sommaire :

1- L’Iran participe au salon de « La route maritime de la soie » du 21e siècle, organisé à l’initiative de la Chine

L’exposition de la « Route de la soie maritime » du 21e siècle a ouvert ses portes ce jeudi 24 septembre à Guangzhou, dans la province du Guangdong en Chine, en présence de responsables chinois et de représentants venus de différents pays.

La première édition de l’événement a eu lieu en 2014 et depuis, des centaines d’entreprises chinoises et de pays partenaires participent au projet titanesque « One Belt, One Road ».

La République islamique d’Iran y tient un stand actif dès l’ouverture grâce au soutien inconditionnel du consulat général d’Iran à Guangzhou.

La « Ceinture économique de la route de la soie » et la « Route maritime de la soie du XXIe siècle » sont des initiatives lancées pour la première fois par le président Xi Jinping à l’automne 2013 lors de ses visites au Kazakhstan puis en Indonésie, un projet ambitieux visant à faire renaître les anciennes routes de la Soie, routes commerciales reliant l’Asie à l’Europe. 

2- L’Iran va-t-il bientôt contrôler un tiers du bitcoin mining ?

L’Iran va installer des machines de minage de bitcoin (machines dites de « minage de cryptomonnaie ») dans trois centrales électriques entièrement dédiées au bitcoin. La compagnie Thermal Power Plant Holding (TPPH) pourrait bien à terme représenter jusqu’à un tiers de la puissance de minage du réseau.

Washington a déconnecté l’Iran du système de paiement international SWIFT, rendant de facto impossible pour le pays de commercer avec le reste du monde. Cet embargo freine le développement économique du pays qui ne peut ni acheter des technologies ni vendre son pétrole et son gaz à l’étranger.

La raison profonde de cet embargo est que Téhéran refuse de vendre son pétrole en dollar. Or la puissance des États-Unis repose en grande partie sur le fait que tout l’or noir soit vendu exclusivement dans leur monnaie. Les pays producteurs de pétrole récalcitrant se voient supprimer l’accès au système bancaire mondial. Les tankers mouillant en Iran sont suivis par satellite/radar et tout pays tentant de faire fi du blocus s’expose à des représailles économiques US.

L’Iran a même décidé de lancer sa propre cryptomonnaie nationale pour tenter d’échapper aux conséquences des décisions de la Maison-Blanche.

Source : thecointribune 

3- Dévoilement à Téhéran du missile Raad-500

Le lanceur du missile Raad-500 a été exposé ce vendredi à Téhéran a l’occasion de la semaine de la Défense sacrée.

Le missile à combustible solide Raad-500 a été dévoilé par l’armée de l’air du CGRI en février 2019. le missile est particulièrement léger puisqu’il est composé de fibres de carbone et de nouveaux propulseurs Zuhair avec des corps non métalliques et composites.

L’utilisation de fibre de carbone dans la construction du corps de ce missile permet de résister à la pression et à la tension des moments initiaux de tir qui, selon les informations publiées, peuvent supporter 100 fois la pression et la température de 3 000 degrés Celsius.

L’utilisation de cette technologie, c’est-à-dire des corps composites non métalliques et carbone, permettra également de réduire la section radar du missile et permettra au missile de franchir facilement la barrière des systèmes de défense antimissile.

Source : ISNA

4- Sanctions UE : Ankara en rit

Le ton est monté entre Paris et Ankara à propos du conflit territorial entre la Turquie et la Grèce. Mais Emmanuel Macron se trompe-t-il de combat ? La vente de Rafales à la Grèce peut-elle changer l’équilibre des forces ? Analyse de Yasar Yakis, ancien ministre turc des Affaires étrangères, au micro de Rachel Marsden.

« Un conflit similaire entre la France et l’Angleterre, qui est presque identique à ce conflit [en Méditerranée orientale, ndlr] a été tranché par la Cour Internationale de Justice (CIJ). Il s’agit de l’île de Jersey, dans la Manche. Cette île est près des côtes françaises, mais elle appartient à l’Angleterre. L’Angleterre voulait faire valoir contre la France que l’espace maritime entre cette île et l’Angleterre devrait être considéré comme une zone de juridiction maritime de l’Angleterre.

Les deux pays se sont entendus pour porter le dossier à la CIJ. La cour a jugé en faveur de la France, c’est-à-dire que l’île de Jersey pourrait avoir ses propres eaux territoriales autour d’elle [mais enclavées dans les eaux territoriales françaises, ndlr]… La Turquie demande exactement la même chose que la France. »

La vente de 18 Rafales de la France à la Grèce pourrait-elle changer la donne ? Yasar Yakis douche certains optimismes : « Dix-huit Rafale, est-ce que ça peut changer l’équilibre entre la Turquie –qui est la deuxième plus grande armée de l’OTAN après les États-Unis– et la Grèce, qui n’est pas comparable à la taille de l’armée turque ? Je ne pense pas que les politiciens vont se jeter au feu dans cette circonstance parce que la balance penche en faveur de la Turquie dans cette situation. »

Source : Sputnik

5- Les redoutables B-52 américains ont refusé de survoler la DPR et la LPR

Le commandement militaire américain a rejeté l’offre de l’armée ukrainienne de faire voler des bombardiers stratégiques américains B-52 au-dessus de la partie orientale de l’Ukraine, craignant que les Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk ne soient armées de systèmes de défense aérienne capables d’abattre des avions stratégiques en entrant dans le l’espace aérien des républiques autoproclamées, ce qui indique seulement le fait que Washington n’est pas du tout préparé à une action militaire.

Selon les données disponibles, la raison pour laquelle les avions stratégiques américains n’ont pas osé pénétrer dans l’espace aérien au-dessus de la RPD et de la LPR, respectivement les deux Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk-est que la partie ukrainienne n’a pas fourni de garanties que les républiques autoproclamées ne disposaient pas d’armes de défense aérienne susceptibles de menacer les avions américains.

Cette affaire est loin d’être la seule, en particulier, les drones stratégiques américains ne risquent pas non plus de violer l’espace aérien dans la partie orientale de l’Ukraine, évidemment, sachant qu’ils seront immédiatement tirés.

Des experts soulignent le fait les forces américaines ne sont même pas prêtes pour les conflits locaux et que, par conséquent, la démonstration de force vis-à-vis de la Russie est très, très douteuse.

Source : Avia.pro

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV