Décidément la CIA va de revers en revers au Venezuela. Cette semaine la presse américaine a cru comprendre que la récente allusion du président Maduro à une possible coopération balistique avec l’Iran annonce une évolution encore plus profonde dans les liens de part et d’autre. Une évolution qui ne tarderait pas à aller au-delà de l’économie. En effet, depuis le mois de mai où les 5 pétroliers iraniens ont brisé en mille morceaux le régime des sanctions US en livrant de l’essence aux raffineries vénézuéliennes, l’Iran est de plus en plus présent dans le secteur pétrolier du plus grand producteur de l’or noir au monde. On a même appris que les conseillers iraniens ont aidé à relancer la production pétrolière de l’une des plus grandes raffineries du pays.
Et c’est ce qui fait peur aux Americains bien plus que les missiles antinavires que l’Iran ne tarderait pas à livrer à son allié sud-américain. D’où cette tentative destinée à s’infiltrer dans les réseaux des sites pétroliers vénézuéliens.
Un espion américain a été arrêté peu après qu’un plan destiné à provoquer une explosion dans un complexe pétrolier eut été déjoué.
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Le président vénézuélien a précisé que les armements et les dollars saisis avaient été remis au parquet et que l’agent américain avait reconnu sa mission d’espionnage.
Les mesures de sécurité ont été renforcées dans toutes les raffineries du Venezuela, après l’arrestation de l’agent américain.
Nicolas Maduro a ensuite dénoncé les États-Unis qui veulent saboter l’industrie pétrolière du Venezuela dans le cadre de leur guerre économique. « Ils ont dépassé le stade de la folie », a-t-il martelé.
L’Iran aide son allié vénézuélien à résister aux sanctions unilatérales des États-Unis qui visent à renverser le gouvernement élu de Nicolas Maduro pour faire monter au pouvoir leur supplétif Juan Guaido.
Venezuela : la CIA rate son énième putsch !
Un groupe d’environ 300 « terroristes lourdement armés » avait tenté en avril de renverser le pouvoir du président vénézuélien Nicolas Maduro, mais cette attaque commando navale a lamentablement échoué par une armée vénézuélienne soutenue par ses alliés iraniens, entre autres.
Aux dernières nouvelles du 11 septembre, deux pétroliers battant pavillon iranien contournent l’Afrique et font route vers le Venezuela pour lui livrer de l’essence au mépris des sanctions US
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