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Nouvelle frappe iranienne contre les bases US en Irak, possible?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces US visées à Tajji (capture d'écran)

Le Moyen-Orient souverain contre l'Empire ! Mercredi tard au soir, alors même que le chef du CentCom annonçait le départ de près 3 000 GI's d'Irak,  la Résistance irakienne dont les attaques anti-US sont désormais quotidienne, a déclenché une vaste opération anti US/Anti Daech non loin des frontières syriennes à Al Anbar. Presque au même moment , l'Iran a annoncé une vaste manœuvre générale surprise dans le golfe Persique, en mer d'Oman et une partie de l'océan Indien. Ansarallah yéménite, lui,  a fait état simultanément sa quatrième attaque au drone en trois jours contre Abha, base militaire du sud de l'Arabie saoudite et on, vient d'apprendre par la voix du général Yahya Saree que la capitale saoudienne, Riyad vient d'être attaquée à coup de trois drones et un missile... Qu'est-ce qui se passe au juste? Le Moyen-Orient souverain s'oppose frontalement contre l'Empire ! 

Bien que des sources "sécuritaire" en Irak aient annoncé que le contingent partant US se ferait remplacer par l'OTAN, cela revient au même, les Etats-Unis d'Amérique qui ont cru bon d'introduire le facteur "Israël " dans le golfe Persique vient de s'apercevoir que la provocation de l'axe de la Résistance pourrait bien coûter chère.  « Par crainte d'une attaque balistique qui risque de détruire les chances de remporter la présidentielles 2020 aux USA, Trump lève le drapeau blanc et retire la plupart de ses forces d'Irak. Ce retrait constituerait-il la vengeance de l'assassinat de Soleimani et d’Abou-Mohandes ? », estime Raï al-Youm.

« À l’approche des élections présidentielles américaines 2020, le général Kenneth McKenzie, commandement en chef des forces armées américaines au Moyen-Orient, a annoncé la décision de la Maison Blanche de réduire, à partir du mercredi 9 septembre, le nombre de troupes américaines en Irak de 5 200 à 3 000 », évoque le journal dans un article paru le mercredi 9 septembre, en déduisant que l’axe de la Résistance et ses missiles ont remporté une grande victoire et qu’ils avaient « partiellement » vengé le sang du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du CGRI et ses compagnons dont, le chef adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, assassinés lors d’une frappe de drone américaine en janvier 2020 près de l’aéroport de Bagdad, capitale irakienne.

Le journal rejette l’hypothèse selon laquelle Trump a pris la décision précitée à la demande de son homologue irakien, Mostafa al-Kazemi, qui s'est rendu à Washington le mois dernier. "La décision remonte à plus loin. le locataire de la Maison Blanche décidé d'évacuer des GI’s d’Irak, tout juste après les frappes de missiles du 8 janvier du CGRI contre la base stratégique d'Ain al-Assad et une autre base militaire US à Kirkouk, donnant un coup d’accélérateur à la mise en vigueur de son ordre sur fond de la multiplication des attaques anti US contre les convois militaires américains qui depuis janvier n'ont cessé de croitre pour devir quotidienne. Les bases US et même son ambassade n'en ont pas échappé".

Le journal retient l’attention du lecteur sur la chute de 10 points de la côte de popularité du président sortant Donald Trump face au candidat des démocrates, Joe Biden, en termes du résultat des derniers sondages d'opinion, en soulignant : Trump craint qu'une attaque des forces de l’axe de la Résistance en Irak contre les bases dans lesquelles les troupes US se trouvent ne gâche complètement ses chances éléctorales comme si un face-à-face n'était pas loin"

Qualifiant d’ « gros mensonge » la promesse de la coalition internationale, stipendiée par Washington, d’éliminer les terroristes de Daech, le politologue palestinien de souche précise : « Contrairement à cette promesse, cette organisation terroriste s’est réconfortée après la destruction de sa capitale Raqqa en Syrie et son retrait de ses positions fortifiées dans la ville irakienne de Mossoul. À l’heure qu’il est, le groupuscule étend sa présence dans de vastes régions du centre et du nord du Maghreb. »

Plus loin dans son article, le journal dit : "Ayant adopté une loi visant à retirer toutes les forces américaines d’Irak pour se venger de l'assassinat ciblé de Soleimani et d'Abou Mohandes, le parlement irakien a fourni au début de l’année en cour la couverture légale de cette étape et réduit les bases militaires américaines de 13 à seulement trois. Mais il va sans dire que les USA qui viennent de subir là l'un de leurs plus grands revers feront tout pour rendre les choses bien difficiles. Sauf qu'à trop jouer avec le feu ils risquent de se brûler les doigts". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV