Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com
Dans ce numéro de Maghreb Press :
- La société militaire russe Almaz-Antey installe son service après-vente en Algérie
Est-ce une simple entreprise spécialisée dans la fabrication de la DCA qui cherche à offrir son service après-vente à l'Algérie qu'on sait s'être procurée déjà des S-300 russes? Par les temps qui courent en Méditerranée occidentale où après avoir installé l'OTAN et son armée de l'air sur les portes de l'Algérie par guerre spectacle inter-libyenne interposée, les Amis turcs, émiratis et saoudiens des Etats-Unis cherchent à imposer un siège naval aux pays nord-africains amis de la Résistance, on tend à répondre par négation. La société d’industrie militaire russe, Almaz Antey est en train d’installer un service après-vente en Algérie, en mettant en place un centre de maintenance pour ses produits. C’est ce qu’a affirmé le président du conseil d’administration d’Almaz-Antey, Mikhail Fradkov. Mais un service après-vente pour la DCA veut dire en langage plus clair les techniciens voire des conseillers militaires qui sachent manier différentes pièces de fabrication russe de la DCA algérienne (SAM, Pantsir, Buk, SAM,...), de les entretenir voire d'en affinier l'emploi. L'Algérie est-elle en train de créer une DCA intégrée avec les Russes?
« En plus des biens immobiliers, des systèmes de réparation et de diagnostic mobiles ou fixes, Almaz-Antey a fournis pour ses "clients stratégiques" des centres de réparation et de maintenance Fradkov, dans une interview accordée au magazine « Aprona Russia » appartenant à la Défense russe et rapporté par l’agence Sputniknews. Qui dit "stratégique", dit "front commun". Le chef de l'entreprise affirme : « L’un des domaines les plus importants des activités de l’entreprise est la fourniture d’équipements de formation et l’organisation de centres de formation sur le territoire du client, ce qui est nécessaire pour le développement de compétences durables pour faire fonctionner les armes et l’équipement militaire achetés ». Quand on sait que la société « Almaz-Ante » n’est pas seulement l’une des plus grandes entreprises russes de production d’armes et de matériel militaire, mais aussi une entreprise leader dans la fabrication d’armes et d’équipements de défense aérienne, on comprend à quoi rime cette information : l'installation des bases de l'OTAN à Al-Watiya à Tripoli voire bientôt à Misrata, demande que l'Algérie active sa DCA, voire la renforce en la connectant à celle de la Russie. C'est le début de l'entrée de l'Algérie dans une coalition "aérienne" anti USA, anti Israël et anti OTAN dont les autres membres sont la Russie et l'axe de la Résistance.
Source : Press TV
- La France rattrapée par son « passé nucléaire » en Algérie
La France doit rendre des comptes concernant ses essais nucléaires en Algérie. L’ONG Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), rappelle la nécessité de nettoyer les anciens sites de ces essais.
En effet, entre 1960 et 1992, pas moins de 17 essais nucléaires ont été réalisés par la France en Algérie. La plupart ont même été effectués après l’indépendance de l’Algérie. C’est en partie ce que révèle le rapport « Sous le sable, la radioactivité ! » publié le 26 août par l’ONG Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN). Suite à des révélations sur des accidents lors de certains essais et sur la mise en danger des populations, la loi « du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français » a pu être adoptée. « Mais celle-ci ne prend pas en compte les conséquences environnementales », précise ICAN. L’ONG rappelle à la France la nécessité d’indiquer et de nettoyer les sites de ses essais nucléaires…
Source : lecourrierdelatlas
- Chaos libyen et expansionnisme turc en Méditerranée
La situation en Libye suscite beaucoup d'inquiétudes. La montée des groupes terroristes, l'expansionnisme de la Turquie et l'immigration clandestine représentent un triple danger.
Aujourd’hui, la situation de la Libye est plus que désastreuse que jamais. Elle l'est pour les Libyens eux-mêmes, victimes d'une guerre civile qui a découlé directement de l'intervention franco-anglo-américaine de 2011, ayant abouti au renversement de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Après le renversement de Mouammar Kadhafi, la Libye a été divisée en 2011 en deux gouvernements parallèles à l'est et à l'ouest: premièrement le gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez el-Sarraj, soutenu par la Turquie et le Qatar. Deuxièmement, l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, soutenu par le gouvernement de Tobrouk. Ce second camp est appuyé par les Émirats arabes-unis, l’Égypte et la Russie.
Depuis juillet dernier, le statu quo à Syrte, est précaire. L'enjeu majeur qui motive l'activisme irrédentiste et militaire turc est donc bien la course au gaz et au pétrole dans la région. Et le lien entre le dossier libyen et les compétitions pour le forage gazier en Méditerranée qui oppose les Turcs aux Grecs et à plusieurs pays arabes riverains est patent : l'accord conclu entre la Turquie et le gouvernement d’union national, le 27 novembre 2019 qui rectifie la délimitation des espaces maritimes et donc des zones économiques exclusives (ZEE) entre la Libye et la Turquie a, ni plus ni moins, pour but de légitimer l'accaparement par la Turquie de 40 % des réserves de gaz offshore de Méditerranée orientale au détriment des Grecs et des Chypriotes.
En juin dernier, Ankara a annoncé qu'elle allait explorer le gaz offshore autour de l'île grecque de Kastellórizo pourtant située dans la zone économique exclusive grecque (ZEE). Les tensions sont montées d'un cran lorsque le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé l'envoi d'un navire de recherche sismique, "Oruç Reis", utilisé pour sonder des hydrocarbures, escorté par 28 bâtiments militaires. Plus récemment, les forces militaires turques déployées au large de Syrte en Libye, ont envoyé une frégate et trois autres bâtiments en menaçant à demi-mot de lancer une offensive pour déloger les forces de Haftar de cette place stratégique.
La Turquie vient d’annoncer ce lundi 30 août, l’extension de ses recherches gazières en Méditerranée orientale jusqu’au 12 septembre. Les activités de l’Oruç Reis, accompagné de deux autres navires sismiques Cengizhan et Ataman, ont été prolongées jusqu’au 12 Septembre, a annoncé la marine turque. Le déploiement initial de l’Oruç Reis au sud de l’île grecque de Kastellorizo le 10 août a déclenché une escalade des tensions entre Athènes et Ankara. La Turquie et la Grèce se disputent le partage des réserves gazières découvertes ces dernières années en Méditerranée orientale.
Avec atlantico et lexpressiondz
- Pompeo salue ce qu’il a qualifié d’une « nouvelle avancée » dans les relations entre les États-Unis et le Maroc
Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo a souligné que l’accord relatif à la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques signé ce mardi 1er septembre par les États-Unis et le Maroc était une « nouvelle avancée » dans les relations maroco-américaines tout en exprimant sa gratitude au Roi Mohammed VI pour son soutien à l’élaboration de cet accord qui selon lui, vise à garantir le fonctionnement des représentations diplomatiques des deux pays.
« Nos liens étroits ne sont guère surprenants. Le Maroc et les États-Unis sont les plus vieux amis », a indiqué Pompeo dans une intervention à l’occasion de la signature en visioconférence de cet accord lors d’une cérémonie co-présidée avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Le chef de la diplomatie américaine a ajouté que « cet accord, ainsi que le nouveau consulat que nous commencerons à construire à Casablanca plus tard cette année, illustrent l’importance attachée par nos deux nations à la sécurité et au moral de nos équipes et leurs familles ». « Le personnel consulaire de nos pays mérite les mêmes privilèges et protections que le personnel de nos ambassades », a-t-il dit...
Avec infomediaire
- Tunisie: bientôt de l’Internet à haut débit dans les établissements d'enseignement
En Tunisie, le ministère de l’Éducation et celui des Technologies de la communication ont signé un accord le 25 août pour fournir l’Internet à haut débit aux écoles et lycées. Le but est de donner aux différentes régions toutes les chances d'accéder aux contenus éducatifs de qualité.
Apporter de la connexion Internet à haut débit dans les écoles et lycées de Tunisie, tel est l’objectif du protocole d’accord signé le 25 août 2020 entre Mohammed Hamdi, le ministre de l'Éducation, et Mohamed Fadhel Kraiem, son homologue des Technologies de la communication et de la Transformation digitale.
L’accord, qui intègre également la réhabilitation du réseau éducatif, veut répondre aux besoins du ministère de l'Éducation de numériser et de développer ses méthodes de travail afin d’améliorer l'accès à la connaissance et au savoir de la jeunesse tunisienne. À travers le numérique, le ministère veut donner aux différentes régions et à leurs établissements d'enseignement le maximum de chances pour accéder à des contenus éducatifs de qualité…
Source : agenceecofin