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Snapback: la Chine et la Russie dénoncent une manœuvre    

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo. (Photo d'Archives)

Les États-Unis ont été largués par leurs propres alliés alors qu'ils tentaient de faire rétablir les sanctions contre l'Iran.

Les principaux alliés européens des États-Unis ont refusé de rejoindre les efforts de Washington visant à déclencher le mécanisme de Snapback et à faire rétablir les sanctions des Nations unies contre l'Iran.

Jeudi 20 août, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas soutenir les tentatives des États-Unis, les qualifiant d’« incompatibles » avec les efforts visant à soutenir l'accord nucléaire iranien, a rapporté Reuters.

Le trio a annoncé sa position dans une déclaration, en réponse à une poussée illégale de Washington avec pour objectif d’invoquer un mécanisme de l'accord nucléaire qui rétablirait toutes les sanctions de l'ONU contre la République islamique d’Iran.

Cependant, la déclaration européenne a également exhorté l'Iran à « annuler toutes les mesures incompatibles avec ses engagements nucléaires et à revenir au respect intégral sans délai ».

L'accord nucléaire a été conclu entre la République islamique d’Iran et les 5 + 1 - les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine plus l'Allemagne – à Vienne en juillet 2015.

Les États-Unis se sont retirés de l'accord, officiellement connu sous le nom du Plan d'action global conjoint (PGAC), en mai 2018. Cette décision constitue par extension, une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies qui approuve le PGAC.

La semaine dernière, Washington a subi un échec retentissant au Conseil de sécurité lorsqu’il voulait faire renouveler un embargo sur les armes contre l'Iran qui expirera en octobre en vertu du PGAC.

Lors d’une conférence de presse au siège des Nations unies à New York, l’ambassadeur iranien à l’ONU, Majid Takht-Ravantchi, a déclaré que les États-Unis subiraient certainement une nouvelle défaite au Conseil de sécurité concernant la reprise des sanctions anti-iraniennes.

Il a assuré que les tentatives américaines faisaient défaut dans tout raisonnement juridique et que Washington n'était plus reconnu par la communauté internationale comme signataire de l'accord nucléaire.

Majid Takht-Ravantchi a également déclaré que la décision de Washington était en contradiction avec la Charte des Nations unies.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV