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L’actualité en Afrique
Les analyses de la rédaction
Niger: la tendance anti-américaine se confirme
A peine quelques jours après la liquidation d’un groupe de Français que les médias mainstream qualifient tantôt de touristes tantôt d’humanitaires, un autre « incident » se produit au Niger qui laisse penser que l’axe US-OTAN est bien mal parti au Sahel.
Quelques semaines après la destruction en plein air d’un deuxième drone US de type MQ-Reperar ce qui demande un certain degré de technicité de la part des « assaillants », un autre appareil de même type s’écrase.
« Un drone américain s’est de nouveau écrasé dans le nord du Niger, où les Etats-Unis disposent d’une importante base de drones armés destinés à la lutte contre les groupes djihadistes dans la bande sahélienne », a indiqué à l’AFP, jeudi 13 août, le commandement de l’armée américaine en Afrique (Africom).
« Un avion piloté à distance [remotely piloted aircraft, RPA] a été perdu près d’Agadez, au Niger, en raison d’une défaillance mécanique. Les forces américaines ont récupéré le RPA le 12 août », a précisé l’Africom à l’AFP.
Le récit officiel veut croire qu’il s’agit encore d’une panne technique qui aurait provoqué le crash. Mais qui pourrait le croire ? Depuis 2017, et l’opération sous fausse bannière des Américains à Tongo Tongo, les USA disposent de leur plus grande base de drones du monde à Agadez, cela veut dire que les opérateurs américains agissent en connexion avec le centre de commandement US aux USA. Et donc ils sont parfaitement capables d’éviter des pannes techniques.
Que ces pannes se multiplient cela pourrait signifier des assauts cyber contre les système de contrôle et de commande de ces appareils.
Que se passe-t-il au Niger ? Et bien tout simplement, des années d’occupation militaire, de destruction et de pillage US-OTAN ont fini par pousser la population à quitter d’abord la posture passive, à opter ensuite pour une résistance pacifique qui pousse Paris à tirer ses troupes du Sahel, tend à prendre la forme d‘une résistance armée.
La très mauvaise nouvelle dans tout cela : cette résistance armée a l’air bien sophistiqué puisqu’elle semble avoir dépassé le simple cadre de RPG, de fusille d’assaut pour pouvoir maîtriser les cyber-attaques anti-drones.
Ce n’est pas sans raison si, l’AFP en commentant la liquidation d’un groupe d’agent français au Niger évoque un plan prémédité.
L'attaque semble avoir été « préméditée » pour « cibler des Occidentaux », a indiqué ce vendredi une source judiciaire, près d'une semaine après l'attaque qui a fait huit victimes, dont six jeunes humanitaires français, à Kouré au Niger.
Côte d'ivoire: les USA cherchent à déstabiliser le pays via les prochaines élections
Le président Ouattara n’a pas pu éviter le piège, puisque les Américains ne veulent plus de lui et que la Franec Macroniste emboîte le pas à Washington, un scénario anti-Gbabgbo est fort possible contre le président ivoirien.
Fidèle à la stratégie de guerre hybride et prétextant l’échéance électorale, des fauteurs de troubles sont descendus dans les rues et suivant les diktats des réseaux sociaux et s’en sont pris aux biens publics.
« Hier, aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur de toute la Côte d’Ivoire, de nombreuses manifestations ont été enregistrées, malgré l’interdiction de le faire sans une autorisation préfectorale. À l’appel des jeunes des principaux partis de l’opposition et de la société civile, des barricades ont été érigées sur des routes principales, des pneus ont été brûlés et des saccages ont même eu lieu, notamment à Bonoua (ville de l’ex-première dame Simone Gbagbo, dont le commissariat de police a été incendié), à Daoukro [ville d’Henri Konan Bédié, ancien président et candidat à la présidentielle d’octobre 2020], à Port-Bouët et dans des quartiers d’Abidjan à l’image de Yopougon ou Cocody. Bilan officiel de cette journée chaude dans le pays », écrit Courrier International à ce sujet.
L’objectif recherché: la guerre civile, justifier un déploiement des forces militaires étrangères sous prétexte à avoir calmé le jeu, mais dans le strict objectif de relier, les régions occupées du Sahel à la Côte. Il va falloir beaucoup de subtilité au président d’éviter ce piège.
Alors que depuis des mois les bases militaires US/France sont le théâtre d'exercices militaires multiples et que leurs drones et avions ne quittent pas le ciel ouest-africain et que même la bio-guerre de Covid-19 a servi à ce que ce militarisme effréné se poursuit sous couverture d'une assistance humanitaire par un Occident lui-même mis KO par la crise, la meilleure solution pour la force colonisatrice semble être les élections présidentielles d’octobre 2020, durant lesquelles, cette force colonisatrice tente de crée des camps d’opposition, de mettre le peuple contre son président et même se permettre de mettre pression sur le président du pays afin de lui dicter ce qu’il devrait faire ou non pour les prochaines élections.
Mais la France poursuit ses plans de déstabilisations, et ce, via une confrontation entre les partisans des potentiels candidats aux élections. Un Gbagbo contre un Ouattara ou un remake du scénario 2010 est le meilleur moyen pour étendre enfin la colonisation à la Côte.
Afrique: la face cachée de la présence américaine
Un nouveau rapport publié dans le journal sud-africain The Mail and Guardian a fourni quelques détails sur la présence militaire américaine en Afrique. L'année dernière, les forces d'opérations spéciales américaines étaient actives dans 22 pays africains. Cela représente 14% de tous les commandos américains déployés à l'étranger, le plus grand nombre pour toutes les régions en dehors du Moyen-Orient. Les troupes américaines ont également été directement impliquées dans des opérations de combat dans 13 pays africains.
Il est vrai que la présence militaire des États-Unis en Afrique n’a jamais été mis au grand jour et les Américains ont toujours joué au jeu du chat et à la souris en annonçant leur intention de se retirer totalement du continent africain, Par conséquent, lorsque des soldats américains meurent en Afrique, comme cela s'est produit au Niger, au Mali et en Somalie en 2018, une question revient : « Pourquoi des soldats américains y sont-ils en premier lieu ? »
Les États-Unis comptent environ 6 000 militaires répartis sur tout le continent, les attachés militaires étant plus nombreux que les diplomates dans de nombreuses ambassades à travers l'Afrique. Plus tôt cette année, The Intercept a rapporté que l'armée gère 29 bases en Afrique. L'une d'entre elles est un énorme hub de drones au Niger, une base que The Hill a nommé « le plus grand projet de construction dirigé par l'US Air Force de tous les temps ». Le coût de construction à lui seul était de plus de 100 millions de dollars, et les coûts d'exploitation totaux devraient dépasser 280 millions de dollars d'ici 2024.
Équipés de drones Reaper, les États-Unis peuvent désormais mener des bombardements transfrontaliers dans tout le nord et l'ouest de l'Afrique.
Les États-Unis jouent également un rôle clé dans la formation des soldats et des forces de sécurité de nombreux pays, que ce soit directement ou indirectement. Par exemple, les États-Unis payent Bancroft International, un entrepreneur militaire privé, pour former des unités militaires somaliennes qui sont à l’avant-garde des combats dans les conflits internes du pays. Selon The Mail and Guardian, ces combattants somaliens sont également financés par le contribuable américain.
L'armée américaine occupe également l'île de Diego Garcia dans l'océan Indien, revendiquée par la nation insulaire africaine de Maurice. Dans les années 60 et 70, le gouvernement britannique a expulsé toute la population locale, la jetant dans des bidonvilles à Maurice, où la plupart vivent encore.
Les États-Unis utilisent désormais l'île comme base militaire et installation de stockage d'armes nucléaires. L'île a servi de centre logistique et opérationnel critique pour les activités militaires américaines pendant les deux guerres en Irak et continue d'être une menace majeure, jetant une ombre nucléaire sur le Moyen-Orient, l'Afrique de l'Est et l'Asie du Sud.
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