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La création d'une force commando au Golan syrien ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces syriennes au Golan. (Photo à titre d'illustration de Tasnim)

Une percée majeure au Golan en Syrie: selon le site South Front, le renseignement militaire syrien et le Hezbollah, appuyés par les conseillers militaires du Corps des gardiens de Révolution islamique, ont formé une nouvelle force avec pour mission de surveiller la situation sur la ligne de contact avec les forces d'occupation sionistes près du plateau du Golan occupé. Cette force s'ajoute à la mise en place de la DCA made in Iran en Syrie qui a pris de court Israël le 21 juillet dernier.

Selon certaines informations, la nouvelle force sera principalement composée de membres de l'armée syrienne et de combattants locaux du groupe armé du régiment du Golan. La force sera également chargée de contribuer aux efforts de sécurité dans la région et d’y empêcher les activités de sabotage israéliennes.

La campagne de guerre sioniste semble avoir fait preuve de futilité notamment dans le centre et le sud de la Syrie où la Résistance maintient une présence croissante.

Si la situation régionale continue de s'aggraver, l’hypothèse sur une chaude confrontation entre Israël et l’axe de la Résistance dans le sud de la Syrie, mais aussi du Liban risque fort bien de se concrétiser. D’autant plus que le président Assad a insisté mercredi sur l’inévitable libération du Golan.

Le président syrien Bachar Assad a dénoncé hier les dernières sanctions américaines prévues par la « loi César », y voyant une nouvelle "escalade" contre son pays.

Au cours de son discours traditionnel tenu mercredi 12 août, devant le nouveau Parlement syrien élu en juillet, le chef de l’État syrien a estimé que les sanctions américaines connues sous le nom de la Loi César équivalaient à une nouvelle agression économique contre son gouvernement.  

« Entrées en vigueur à la mi-juin, les sanctions de la loi César constituent "une nouvelle étape dans l'escalade" contre la Syrie », a-t-il déclaré en estimant : « Cette étape n'est pas différente en substance de tout ce qui a précédé, si ce n'est des ajouts sur la forme et sur le fond. »

 « L'escalade pour étrangler le peuple syrien se poursuit », a-t-il déploré en considérant la « loi César » comme une guerre psychologique plutôt qu’économique.

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« Pourquoi la loi a-t-elle été promulguée à ce moment-là ? ... Chaque fois que les terroristes ont échoué, il y a eu une escalade des tensions, et l'autre côté est de motiver les terroristes... La situation actuelle est décevante, non seulement en Syrie, mais dans toute la région et dans le monde. Mais il y a toujours une possibilité de changement », a-t-il expliqué.

Les USA et Israël ont montré leur soutien aux terroristes

Plus loin dans ses propos le président syrien a déclaré : «Les États-Unis ont besoin de terroristes dans la région et, surtout, de la présence de Daech. Ils ont déclaré leur soutien aux terroristes en faisant référence à la loi César. L'agression israélienne contre Deir ez-Zor a également été menée pour faciliter les activités des terroristes de Daech. La Syrie devrait réagir aux sanctions américaines en y opposant une dynamique nouvelle ; celle de l’autosuffisance et de l’autonomie. »

Pour le président syrien, la Syrie devrait plutôt se servir de ces difficultés pour accroître son niveau national de production et rechercher en toutes choses l’autodétermination.

La Syrie poursuit la lutte contre la corruption

Assad a par ailleurs souligné que "la lutte contre la corruption s'est intensifiée ces dernières années".

« Nous allons continuer à récupérer les fonds publics détournés, par des moyens légaux », a-t-il précisé.

Il n'y a pas de différence entre l'ennemi sioniste et le terroriste interne

Et le président d’ajouter : « Il est difficile de faire une distinction entre l'ennemi sioniste et la Turquie. Nous sommes confrontés à une longue guerre. Quand vous êtes en guerre, il n'y a aucune différence entre les terroristes étrangers, les sionistes, les Américains et les terroristes locaux. Le Golan occupé restera à jamais dans le cœur de tout le peuple syrien et la décision des régimes américano-sionistes d’annexer cette zone à Israël n'aura aucun effet. Nous nous réserverons le droit de libérer le Golan comme nous avons déjà repris aux terroristes d’autres localités syriennes. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV