De vastes zones contrôlées par les terroristes de Daech et d’al-Qaïda ont été libérées par les combattants yéménites dans les localités de Qifa et de Yalka dans la province d’al-Bayda.
Une source sur le terrain a annoncé à Al-Alam que les forces yéménites ont libéré de vastes zones en prenant le contrôle des positions de Daech et d’al-Qaïda.
« Lors de ces opérations, des dizaines de terroristes dont des dirigeants étrangers de ces groupes ont été tués », a ajouté la source.
« Les avions de combat de la coalition d’agression saoudienne appuyaient les terroristes, mais sans pouvoir empêcher l’avancée de l’armée et des combattants d’Ansarallah », selon cette source.
Des dizaines de terroristes se sont enfuis vers les zones contrôlées par les mercenaires à Maarib.
La crise de la formation d’un nouveau gouvernement et l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations entre le gouvernement démissionnaire yéménite et le Conseil de transition du Sud ont amené Abda Rabbo Mansour Hadi à s’évader aux États-Unis.
« Abda Rabbo Mansour Hadi a quitté Riyad pour les États-Unis afin de subir des examens médicaux réguliers », a déclaré une source au sein du bureau de Hadi.
« Mansour Hadi est allé aux États-Unis pour subir des examens cardiaques. Il le fait chaque année et reviendra à Riyad peu de temps après avoir terminé ces examens », a écrit le quotidien Al-Quds Al-Arabi.
Le déplacement de Hadi aux États-Unis intervient alors que les négociations entre le gouvernement démissionnaire de Hadi et le Conseil de transition du sud concernant la formation d’un nouveau gouvernement avec à sa tête Moein Abdalmalek sont toujours dans l’impasse.
« Pour plusieurs observateurs au Yémen, le but de la visite soudaine de Hadi aux États-Unis est en fait de fuir la crise de la formation d’un nouveau gouvernement, due aux profondes divergences entre son gouvernement démissionnaire et le Conseil de transition du Sud », a ajouté Al-Quds Al-Arabi.
« La visite soudaine de Hadi avant la formation d’un nouveau gouvernement montre que cette crise devient chaque jour plus compliquée et qu’elle pourrait durer longtemps », a déclaré une source politique.
« Hadi semble croire que la formation de ce gouvernement avec la participation du Conseil de transition du Sud ne sera pas une tâche facile, c’est pourquoi il a chargé Moein Abdalmalek de former ce gouvernement », a ajouté cette source.
L’Arabie saoudite avait fait part la semaine dernière d’un nouveau mécanisme et d’un nouvel accord entre le gouvernement de Hadi et le Conseil de transition du Sud sur la mise en application de l’accord de Riyad.
Le mécanisme de Riyad propose que le Conseil de transition du Sud renonce à s’autoproclamer, la nomination d’un gouverneur et d’un directeur de la sécurité dans la province d’Aden, la formation d’un nouveau gouvernement par le Premier ministre yéménite dans les 30 jours, le retrait des troupes d’Aden hors de la province, la séparation des forces des deux parties à Abin et leur retour à leurs anciennes bases, un décret pour la formation d’un gouvernement avec une participation égale des membres du nord et du sud du Yémen, y compris les ministres proposés par le Conseil de transition du sud, qui commenceront leur mission à Aden pour achever l’accord de Riyad dès la formation du gouvernement.