Malgré l’explosion survenue sur le port de Beyrouth, l’armée du régime israélien a ordonné le maintien de l’état d’urgence à la frontière avec le Liban. Par crainte de représailles de la part du Hezbollah, le Commandement du Nord de l’armée israélienne, dont le responsable est Amir Baram, a ordonné le maintien de l’état d’alerte aux frontières avec le Liban et la Syrie, selon le site web israélien Wala.
En conséquence, l'armée israélienne, qui n'est pas prête à prendre des risques, même en raison de la terrible explosion à Beyrouth, a décidé après une réunion au siège du ministère de la Guerre pour évaluer la situation sécuritaire aux frontières du nord, de maintenir l'état d'alerte à ses frontières.
Malgré les gestes hypocrites de Tel-Aviv pour fournir une aide à Beyrouth après l'incident de mardi, les institutions militaires israéliennes se sont montrées sceptiques quant à toute expédition d'aide syrienne au Liban.
La semaine dernière, les médias israéliens ont fait part d’un incident sécuritaire dans les fermes de Chebaa. Ils ont prétendu que les combattants du Hezbollah avaient l’intention de mener des opérations mais que les militaires israéliens les ont neutralisés.
Quelques minutes plus tard, le Hezbollah a affirmé dans un communiqué que non seulement ses combattants n’ont mené aucune opération mais que cet incident sécuritaire est le produit de l'inquiétude des forces israéliennes qui les a amenés à mentir et à tirer en vain.