Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com
Dans ce numéro de Maghreb Press :
- Armement : l’Algérie renforce sa défense avec des missiles antichars chinois portables
A travers l’acquisition de missiles antichars guidés HJ-12 produits par la firme chinoise Norinco, l’Algérie sera le premier client export de cette arme de guerre de troisième génération. Ainsi l’Algérie renforce ses capacités militaires.
Selon Algérie 360, l’information a été donnée par China Défense, qui reprend le site spécialisé Mena Défense. L’arme en question un missile clone, serait redoutable. Puisque, outre le fait d’être un missile antichar de combat de troisième génération, il peut être porté par l’homme. Une fois la cible détectée par le système électro optique, le missile, sans guidage additionnel, accomplit sa mission.
Le missile se dirige et attaque le char par sa partie la plus exposée et la moins bien blindée, le toit. L’avantage majeur de cette arme est qu’elle est, selon le journal algérien, beaucoup moins chère que le lance-missile américain FGM-148 Javelin. Sans compter que le HJ-12 est équipé d’un chercheur infrarouge, qui reçoit les informations sur la cible envoyée à partir d’un viseur d’imagerie thermique de troisième génération non refroidi.
Autre particularité importante qui fait de ce missile une arme redoutable, c’est que sa masse de 17 kg, pour une longueur de 980 mm et un diamètre de 135 mm font qu’il est portable par l’homme. D’autant qu’il a une forme de corps cylindrique avec un carénage de tête transparent. En outre, le missile est doté d’ailes repliables dans les parties centrales et arrière de la coque.
La portée de tir de nuit sans lune ne dépasse pas 2 000 m du fait de la capacité du viseur à détecter et à faire l’acquisition de la cible, alors qu’elle peut atteindre 4 000 dans des conditions de luminosité idéale. Le missile peut être équipé de têtes à fragmentation, explosives ou thermobariques. Ce qui confère à cette arme une grande capacité de destruction.
Source : afrik.com
-Pour la première fois, des avions transportant des terroristes ont atterri le mercredi 29 juillet sur la base militaire d’Al Watiya, non loin de la Tunisie et de l’Algérie
Depuis plusieurs mois, des mercenaires de plusieurs nationalités affluent en Libye. Les observateurs estiment leur nombre à plusieurs milliers. Cette présence étrangère inquiète les pays voisins.
Ils seraient 17 000, selon un dernier recensement de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Le comité de sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies évoque quant à lui 12 000 à 15 000 mercenaires étrangers présents en Libye.
Plusieurs sources libyennes affirment que ces mercenaires sont dirigés par 3 000 soldats et agent de renseignements turcs, présents dans le pays. Ankara tient coûte que coûte à contrôler Syrte, ville stratégique et verrou du croissant pétrolier, tout comme Al Joufra. Mais les deux villes sont des lignes rouges pour l’Égypte qui menace d’intervenir.
Le pont aérien transportant armes et mercenaires d’Ankara à Tripoli est incessant. Le plus souvent, ce sont des avions civils qui sont utilisés en vue de la bataille de Syrte. Mercredi 29 juillet, pour la première fois, ces avions ont atterri sur la base militaire d’Al Watiya, non loin de la Tunisie et de l’Algérie, alors qu’habituellement, ces mercenaires atterrissent à Tripoli ou à Misrata.
Alger et Tunis s’inquiètent d’une possible infiltration sur leur territoire d’éléments extrémistes venant de Syrie. Une majeure partie de ces combattants ont été membre du groupe terroriste Daech, du Front al-Nosra ou d’al-Qaïda en Syrie.
Source : realites.com.tn
-Un soldat tunisien abattu lors d’une opération de traque de contrebandiers près de la Libye
Un soldat tunisien a été tué ce dimanche 2 août dans la région de Dhiba (gouvernorat de Tataouine, dans le sud-est du pays), près de la frontière avec la Libye, a annoncé le porte-parole du ministère tunisien de la Défense Mohamed Zekri, cité par Tunis Arabe Presse (TAP). Il a été tué d’une balle alors que son unité tentait de faire échouer une opération «de contrebande dans la zone tampon» entre la Tunisie et la Libye.
«Dans le cadre de la lutte contre les opérations de contrebande au niveau des frontières sud-est, les unités militaires ont affronté une tentative de contrebande dans la région frontalière de Dhiba; une opération au cours de laquelle un militaire a été tué par un tir, lors des poursuites engagées contre ce groupe».
Le ministère tunisien de la Défense a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Depuis la chute du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en 2011 suite à l’intervention de l’OTAN sous instigation française, les zones frontalières de la Libye avec l’Algérie, la Tunisie et les pays du Sahel sont devenues perméables à toutes sortes de trafic, dont la drogue et les armes.
Après l'attentat du 8 juillet 2018 en Tunisie près d'Aïn Soltane, dans la région de Jendouba, au cours duquel six gendarmes ont trouvé la mort, Alger et Tunis ont décidé d'intensifier leur coopération en matière de lutte antiterroriste. Les deux pays ont mis en place 60 points de contrôle militaires supplémentaires le long des frontières nord, selon la presse algérienne…
Source : Sputnik
-Course à l’armement. Les forces armées marocaines FAR, s’offrent l’ultime technologie 3D de simulation de combat
Les Forces armées royales marocaine se sont offerts récemment un système de formation et de soutien pour son centre de simulations de combats conjoints et de simulation tactique, situé dans la base aérienne de Ben Guerir.
Selon le site spécialisé Defensa.com, c’est la société ECS qui a remporté ce contrat de formation et d’assistance aux FAR d’une durée de 3 ans. Et cela pour un coût de 1,1 million de dollars. ECS n’assurera pas seul ce contrat, puisque la société espagnole sera accompagnée par l’américain Pilgrims Group
Ce contrat de formation à la simulation des combats s’inscrit dans les efforts de l’armée marocaine de mettre à niveau les hommes de troupe et des officiers de commandement avec les capacités technologiques et les armements récemment acquis par les FAR. En plus d’augmenter l’efficacité de planification et de gestion, ce système informatique JCATS (Joint Conflict and Tactical Simulation) permet également des simulations de plusieurs opérations en même temps impliquant des milliers d’hommes, de chars, d’avions et de navires de guerre…
Source : maghreb-intelligence
-Des turbopropulseurs T700 de General Electric pour les hélicoptères Apache des FAR
Des turbopropulseurs T700 de General Electric pour les hélicoptères Apache des FAR. Ce modèle d’hélicoptères d’attaque produit par le géant aéronautique américain Boeing sera propulsé par des T700 de General Electric.
C’est sur ces turbomoteurs que l’armée marocaine a porté son choix pour équiper sa flotte d’appareils. Selon le site HeliHub, « Le Maroc fera l’acquisition de 48 moteurs T700—701D et de deux pièces de rechange dans le cadre d’une récente annonce de contrat pour 24 hélicoptères Apache ». En effet, Boeing avait annoncé en juin dernier avoir signé un contrat portant sur la livraison au Maroc de 24 AH-64E Apache.
Et l’annonce de juin, elle-même, faisait suite à une première information de l’agence américaine chargée des exportations d’équipements militaires américains (Defense Security Cooperation Agency – DSCA) datant de novembre 2019. Cette dernière avait alors recommandé au Congrès d’autoriser la vente de 36 hélicoptères d’attaque AH-64E Apache au Maroc, pour un montant potentiel de 4,25 milliards de dollars. Ce montant devait couvrir, en plus de la livraison des 36 aéronefs, la fourniture à l’armée de l’air marocaine de 79 moteurs T700-GE-701D, 36 capteurs d’acquisition de cible AN/ASQ-170, des systèmes de vision nocturne, des dispositifs d’autoprotection et plus de 600 missiles air-sol Hellfire…
Source : challenge.ma