TV

Le Venezuela saisit un avion US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ce n'est pas la première fois que le Venezuela saisit un avion étranger pour les crimes transfrontaliers. ©orinocotribune.com

Samedi, le Commandement de la défense globale de l'espace aérien des forces armées nationales bolivariennes (FANB, selon son sigle anglais) et l'aviation militaire vénézuélienne ont saisi un avion pour implication dans des crimes transfrontaliers, notamment le trafic de drogue, la contrebande et le transfert de paramilitaires.

Selon le site d’information South Front, le Commandement militaire vénézuélien a annoncé l'incident sur son compte Twitter, ajoutant que l'avion est de code nord-américain sous le numéro d'immatriculation N515BA.

Aucun autre détail n'a été fourni sur le lieu de l'incident, sur l’identité du (des) pilote(s), sur les conditions dans lesquelles il(s) se trouvai(en)t lors de l’incident, ni sur la matière que transportait l’avion.

Il y a près d'un mois, le Commandement stratégique opérationnel des forces armées nationales bolivariennes (Ceofanb) a annoncé que des membres du Commandement de la défense de l'espace aérien des forces armées (Codai) avaient saisi un autre avion étranger immatriculé aux États-Unis pour trafic de drogue présumé après que l'avion est entré dans l'espace aérien vénézuélien sans autorisation.

Le Venezuela mène actuellement une campagne intense contre le trafic de drogue, ce qui a été reconnu par les organisations internationales, malgré les attaques et accusations constantes formulées par les gouvernements des États-Unis et de la Colombie.

En juin dernier, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime a publié un rapport dans lequel il a été réaffirmé que le Venezuela se classe au quatrième rang mondial en ce qui concerne les saisies de drogues et le démantèlement des laboratoires de traitement de la cocaïne.

Lire aussi :

Venezuela: nouvelle attaque US

Il y a un peu plus d'une semaine, les États-Unis ont annoncé qu'ils offraient une récompense de 5 millions de dollars (3,9 millions de livres sterling) pour les informations conduisant à l'arrestation ou à la condamnation du juge Maikel Moreno, président du Tribunal suprême de justice de Venezuela.

Les États-Unis accusent M. Moreno de contribuer à la criminalité transnationale organisée.

Maikel Moreno rejette les allégations. Il est le dernier des nombreux hauts fonctionnaires de l’administration du président Nicolas Maduro pour qui Washington a proposé une récompense de plusieurs millions de dollars.

Caracas a dénoncé pour sa part des primes absurdes, malheureuses, et sans importance.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV