TV

Que cherchent les Américains en boycottant les entreprises chinoises?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le département du Commerce des États-Unis. (Photo d'archives)

Le département du Commerce des États-Unis a sanctionné, le 20 juillet, onze compagnies chinoises pour ce qu’il appelle « la violation des droits de l’Homme à Xinjiang » en les accusant d’avoir « contribué dans la répression des musulmans de Xinjiang ».

Les excuses pour lesquelles les États-Unis sanctionnent les sociétés chinoises s’annoncent de plus en plus irrationnelles ; ce lundi 20 juillet, le Bureau de l'industrie et de la sécurité du Département du commerce américain a ajouté à sa liste noire onze entreprises chinoises dont la compagnie textile de Changji Esquel et l’entreprise de technologie Nanchang O-Film en les accusant de « soumettre les musulmans à des travaux forcés ».  

En Chine, tout le monde apprécie les sociétés qui recrutent les citoyens appartenant aux minorités ethniques et les mesures punitives des États-Unis déçoivent les compagnies chinoises.

Washington dit de belles choses sur la protection des droits des musulmans de Xinjiang, mais il détruit, en effet, les relations entre les différentes minorités ethniques de cette région en réduisant à néant leurs chances d’être embauchées par une société.  

Dans la foulée, le quotidien américain The New York Times a fait paraître, le 20 juillet, un article dans lequel il a conseillé aux Américains de ne pas porter de masques ayant été fabriqués par les « ouvriers opprimés » de Xinjiang.

Le quotidien affiche des photos qu’il qualifie de « preuves » du « travail forcé » des musulmans de Xinjiang.

 

Les photos montrent des ouvriers ouïgours qui portent le drapeau de la Chine et qui chantent l’hymne national dans une usine. Elles représentent également des scènes dans lesquelles des ouvriers ouïgours apprennent la langue officielle de la Chine en chantonnant par exemple : « Toutes les ethnies en Chine sont les membres d’une même famille » ou encore : « Nous bâtissons le rêve chinois grâce à notre solidarité ».     

Le New York Times insinue avec ces photos que « les minorités ethniques en Chine sont obligées de prête allégeance à Pékin » ! La preuve ? Une phrase qui est écrite sur le tableau d’une classe : « Nous aimons notre patrie ». Mais c’est ridicule ! Les Ouïgours sont des citoyens chinois et c’est normal qu’ils soient fidèles à leur patrie et qu’ils l’aiment. Le New York Times, s’attend-il à ce que les Ouïgours soient fidèles aux États-Unis ?!

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV