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4ème avions US à être accidenté depuis mai non loin des frontières vénézuélo-maxicaines...S'agit-il d'accidents?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-16 Viper s'écrase sur la base aérienne Holloman au Nouveau-Mexique, le 14 juillet 2010/The Drive

C'est le quatrième chasseur US à avoir été "accidenté" en plein ciel américain non loin des frontières vénézuéliennes et mexicaines : après le crash d'un F-22 puis d'un F-35 mais aussi d'un autre F-16 en Floride et au Texas, voici un chasseur F-16 de l'US Air Force qui vient de s'écraser au Nouveau-Mexique. Le pilote a réussi à s'éjecter en temps opportun, mais il a été blessé et est actuellement hospitalisé, disent les médias US. L’avion a été affecté à la 49e Escadre. L’incident est la deuxième perte de l’USAF F-16 en deux semaines.

Le commandement de la base aérienne militaire américaine Holloman et les représentants de l'US Air Force Command n'ont pas encore expliqué la cause de l'accident, citant la nécessité d'une enquête, mais depuis le début de cette année, c'est loin d'être le premier avion de combat de l'armée de l'air américaine "accidenté" lors des vols d'entraînement. Le 30 juin, un pilote a été tué dans un accident de vol d’entraînement à la Shaw Air Force Base en Caroline du Sud.

 Cette série d'incidents aériens s'ajoute au spectaculaire incendie qui a ravagé l'USS Bonhomme Richard en l'espace de 27 heures et qui s'est déclaré dimanche à bord à la suite d'une série d'explosions sur quoi, l'US Navy maintient le flou le plus total. Plus d'un observateur politique estiment que le nombre croissant d'incidents aériens et navals en plein territoire US et qui de plus se produisent en zone à majorité hispanophone pourraient ne pas être sans liens avec les insurrections des minorités aux Etats-Unis. 

D'autres hypothèses sont également évoquées comme par exemple les tentatives de déstabilisation US au Venezuela, voire au Mexique et la riposte "préventive" des pays concernés.Tout ceci alors qu'au Venezuela, et à peine un mois après l'arrivée des pétroliers et les techniciens iraniens, la première attaque US contre les stratégiques coopérations Téhéran/Caracas vient d'être déjouée. L'unité de craquage catalytique de la raffinerie de Cordon, essentielle à la production d'essence, laquelle avait suspendu ses activités la semaine dernière suite à un incendie, a été rapidement maîtrisé.

« La production de la raffinerie a repris quelques jours après cet incident et produit désormais 30 000 barils par jour d'essence », a déclaré le dirigeant l'Union nationale des travailleurs (UNT). Cordon où sont largement présents les techniciens iraniens, est la seule raffinerie produisant actuellement de l'essence au Venezuela. Le réseau de raffineries vénézuéliennes a une capacité de raffinage de 1,3 million de barils par jour et l'Iran compte bien porter son tribu à une reprise des capacités de production du pays. Cette coopération Iran-Venezuela qui s'est concrétisé par la mise au point d'un mécanisme anti-dollar, compte s''élargir aussi au domaine militaire, certaines sources évoquant la perspective d'une levée de l'embargo sur le commerce d'armes laquelle pourrait se solder par un renforcement du secteur de défense de la République bolivarienne. 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV