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Un militaire libanais a été tué à Baalbek

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires libanais scrutent la frontière avec la Syrie, dans le cadre de l'opération "Aube des jurds", lancée le 19 août 2017 contre les terroristes. (Photo à titre d'illustration tirée du site web de l'armée libanaise)

Le commandement de l’armée libanaise a annoncé ce lundi 13 juillet dans un communiqué, qu’un peu après minuit, une patrouille et des postes de l’armée à Tolya, Brital, Khodor et Doures, la cible de coups de feu tirés par des individus armés. L’agence de presse libanaise qui a rapporté la nouvelle précise qu’un soldat a été tué.

L’armée a en outre indiqué que le repris de justice Abbas al-Masri, avait également tiré dimanche, en direction du barrage de l’armée à Doures alors qu’il essayait de le franchir en voiture. Les soldats ont riposté aux coups de feu.

Al-Masri et son complice Jaafar al-Aafi, tous deux ayant des antécédents judiciaires, ont été blessés et transportés à l’hôpital Dar el-Amal à Baalbek après avoir ouvert le feu sur les militaires près du poste de l’armée à Doures, ajoute le communiqué.

Cet événement intervient alors que Baalbek, comme d'autres villes au Liban, a été ces dernières semaines le théâtre de contestations de rue contre les difficiles conditions de vie et la dévaluation de la monnaie nationale.

Derrière la mauvaise situation économique, les analystes politiques voient l’implication des parties étrangères qui cherchent surtout à nuire au Hezbollah. Mais ce n’est pas tout ; cela fait quelque temps que l’axe israélo-occidental cherche à modifier la mission de la Finul et le rôle d’Israël dans toute cette histoire n’est plus caché à personne.

Mettant sous pression la communauté internationale et le Conseil de sécurité, le régime israélien cherche visiblement à modifier l’attitude de la Force intérimaire des Nations unies au sud du Liban (Finul) avec toujours pour objectif de saper le mouvement de résistance libanais.

Cette fois-ci, l’armée et le ministère des Affaires étrangères israéliens ont accueilli vendredi 12 diplomates et ambassadeurs étrangers pour une visite de la frontière Nord, ce qui, selon la chaîne Al-Mayadeen, s’inscrit dans le cadre des efforts israéliens afin d’obtenir un soutien international pour un mandat élargi de la Finul, dont le mandat est renouvelé par le Conseil de sécurité de l’ONU sur une base annuelle, le prochain renouvellement devant avoir lieu à la fin du mois d’août.

Cité par le journal Times of Israel, le chef de bureau à la division des Nations unies et des organisations internationales du ministère des Affaires étrangères d’Israël, Avivit Bar-Ilan, a prétendu que « la mise en œuvre complète et efficace du mandat de la Finul est nécessaire pour maintenir la stabilité régionale et empêcher le Hezbollah de se renforcer au Sud-Liban ». « Nous attendons des membres du Conseil de sécurité qu’ils adoptent une résolution qui permettra à la force de remplir sa mission sans limitations », a-t-il ajouté.

De même, le chef du département des relations internationales de l’armée israélienne a prétendu qu’Israël se sentait engagé à appliquer, à l’aide de la Finul, la résolution 1701 de l’ONU ! Or, le régime israélien a, d’innombrables fois, violé cette résolution, avec ces agressions consécutives contre l’espace aérien, terrestre et maritime du Liban.

Ce responsable israélien a aussi prétendu que les effectifs de la Finul doivent pouvoir se déplacer en toute liberté dans le Sud libanais et rapporter toutes les activités du Hezbollah au Conseil de sécurité.

De l’autre côté, le général de brigade Shlomi Binder, commandant de la Division 91, également connue sous le nom de Division Galilée, a demandé à la communauté internationale de prendre des mesures contre le Hezbollah, ajoute le journal israélien.

Le mois dernier, l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Kelly Craft, a critiqué le bilan de la Finul et averti contre le renforcement du pouvoir et des activités du Hezbollah. 

Pour sa part, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, y a réagi, en affirmant que la proposition d’élargir le mandat de la Finul était une demande israélienne dont les États-Unis ont assumé la planification et l’élaboration. « Que le nombre de la Finul baisse ou augmente, cela ne compte nullement pour le Hezbollah », a-t-il ajouté.

Des sources libanaises estiment que les États-Unis et Israël cherchent à surveiller les activités balistiques du Hezbollah par l’intermédiaire de la Finul ; or, le lobby israélien aux États-Unis a reconnu que la Finul n’était pas même capable de confisquer un seul des missiles de l’arsenal balistique du Hezbollah qui se comptent en milliers.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV