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«Les USA veulent enquêter sur de présumés accords pétroliers»

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le maréchal libyen Khalifa Haftar après une rencontre avec le ministre grec des affaires étrangères Nikos Dendias, à Athènes, le 17 janvier. ©Reuters

Les États-Unis et le gouvernement de Fayez al-Sarraj enquêtent sur les relations entre Khalifa Haftar et Caracas, a-t-on appris du Wall Street Journal.

Selon un article publié, jeudi 9 juillet, par le Wall Street Journal, le gouvernement d’union nationale (GNA), en Libye, dirigé par Fayez al-Sarraj, et les États-Unis ont commencé à enquêter sur de présumés échanges d’or contre espèces entre le Venezuela et le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), Khalifa Haftar.

« Le GNA a déclaré avoir traqué, en coopération avec l’Organisation des Nations unies et les États-Unis, un jet privé de Khalifa Haftar, qui aurait probablement transporté de l’or du Venezuela vers l’Afrique de l’Ouest et depuis là vers l’Europe et le Moyen-Orient », rapporte le quotidien new-yorkais citant des responsables sécuritaires américains, européens et libyens.

Le mois dernier, le Wall Street Journal a fait paraître les résultats d’une enquête, menée par les Américains, selon lesquels Khalifa Haftar et Caracas œuvreraient pour signer des accords pétroliers par l’intermédiaire d’une compagne de transport dont le siège est à Dubaï.

Depuis que l’Iran a livré, au mépris des sanctions américaines, de l’essence puis des denrées alimentaires à la République bolivarienne ouvrant un corridor de transit maritime est-ouest, l’Amérique n’a qu’une seule et unique obsession, celle d’empêcher l’effet boule de neige ! D’où cette nouvelle, largement répercutée par les médias turcs et atlantistes, et qui révèle que Haftar aurait atterri à Caracas à bord d’un jet privé. Ces médias ont tenté évidemment de prouver par A plus B que la Russie, voire l’Iran, serait derrière le coup.

Fin juin, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a commenté les allégations concernant la visite à Caracas du chef de l’ANL.

« Aucune des parties libyennes ne s’est rendue au Venezuela », a déclaré Arreaza lors d’une conférence de presse.

Il a souligné que « le Venezuela n’a pas l’intention de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Libye », notant que son pays « est ouvert à la coopération entre les deux parties, mais qu’il n’y a pas eu de contacts ou de visites ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV