Un certain nombre de professeurs d’économie de l’Université de Damas souligne que le principal objectif des États-Unis de mettre en vigueur la loi César est de nuire aux intérêts du peuple syrien. En fait, la loi César est la quatrième étape d’une guerre tous azimuts contre le peuple syrien après l’occupation militaire, le terrorisme et la guerre médiatique.
Les professeurs de l’université de Damas disent que la baisse de la valeur de la monnaie nationale syrienne ne dépend ni de l’industrie ni de l’agriculture, mais qu’elle a été créée artificiellement par la crainte de l’application de la loi César.
« Les problèmes de la Syrie et du Liban sont bien différents, ce qui suggère que leur règlement passera évidemment par différentes voies. En Syrie, dans le processus de prendre une décision on essaie de trouver un terrain d’entente politique. Et même si ce problème est très complexe il n’y aura pas lieu de craindre qu’un des partis politiques neutralise ce processus, tandis qu’au Liban c’est l’inverse », estiment les experts économiques.
« Le problème au Liban est plus profond. Dans ce pays, il existe des conflits, dont le but est de renverser le gouvernement », ont-t-ils précisé.
« Le Liban se met à la table des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), mais il se voit confronté à des conditions américaines comme le désarmement de la Résistance et la démarcation des frontières avec Israël », ont indiqué ces experts économiques.
Les experts financiers soulignent que la Syrie s’oriente vers la mécanisation de l’agriculture et tente d’exporter ses produits à l’aide de ses alliés, brisant ainsi l’embargo et surmontant les pressions économiques.
« Les impacts négatifs des aides financières que promet le FMI sont plus nombreux que leurs effets positifs ceux positifs et ces aides ne feraient qu’aggraver les problèmes du Liban », ont-t-il averti.
« Le Liban et la Syrie n’ont que deux choix ; céder aux pressions américaines ou former une Résistance économique face à la loi César tout comme ce qu’ils ont déjà fait face aux occupants », ont-ils conclu.
Les économistes soulignent la nécessité de créer un système économique d’autosuffisance au Liban, en prenant pour modèle l’économie iranienne.