Sous prétexte d’avoir à traquer les terroristes du PKK, la Turquie atlantiste a occupé le nord de la Syrie et le nord-ouest de l’Irak qu’elle bombarde quasi quotidiennement et allègrement. Erdogan croit-il réellement qu’il pourrait aller encore plus loin ?
En marge d’une visite dans les bases opérationnelles du nord-ouest du pays, le général de brigade Mohammad Pakpour, commandant des forces terrestres du CGRI, a déclaré en réponse à l’allégation d’un responsable turc selon laquelle des éléments du PKK étaient présents sur le territoire iranien : « Cette allégation est irresponsable et sans fondement et nous la nions. »
Il a ajouté qu’il existait de très bonnes et utiles interactions entre les forces armées de la République islamique d’Iran et celles de la Turquie aux frontières communes.
« Avant toute prise de position médiatique vis-à-vis des évolutions et des incidents liés aux frontières communes, on s’attend à ce que les autorités du pays ami et voisin qu’est la Turquie, contactent par des voies officielles la République islamique d’Iran et suivent ces questions conformément aux mécanismes prévus », a indiqué le général de brigade Pakpour.
« Dans le cadre de leur mission qui consiste à assurer la sécurité du nord-ouest du pays, les forces terrestres du CGRI, en coopération avec les gardes-frontières et les unités d’opérations terrestres du CGRI, sont activement présentes aux frontières. Elles dominent minutieusement et constamment la région et contrôlent efficacement les frontières », a-t-il précisé.avant d’ajouter :
« La présence d’éléments terroristes à l’intérieur du pays fait partie de nos lignes rouges. En même temps, il est compréhensible pour nous que les récentes opérations des groupuscules à l’intérieur du territoire turc aient exercé des pressions sur les responsables turcs, à tel point qu’ils ont été contraints de faire de telles allégations. »