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Les pro-Hadi désertent et emportent avec eux des missiles…

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ansarallah a diversifié ces dernières années son arsenal de missiles. (Photo d'archives)

Au Yémen, les pro-Hadi désertent les rangs de la coalition saoudienne pour rallier Ansarallah en emportant même avec eux des missiles.

Par crainte de voir ses forces armées rejoindre les rangs d’Ansarallah, le gouvernement du président démissionnaire Mansour Hadi ne leur accorde pas de congé.

Donc pas de permissions pour les soldats du gouvernement Hadi qui sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs d'Ansarallah et des Comités populaires. Un commandant du mouvement de résistance yéménite a déclaré que le gouvernement de Mansour Hadi n'autorisait pas les forces de combat à partir en permissions par crainte qu’elles ne rejoignent Ansarallah. Aucun congé n'a été validé pour certains soldats depuis six mois, a précisé le commandant al-Bakhiti.

Les forces du gouvernement basées au sud du pays cherchent, selon lui, la moindre occasion pour quitter l’armée de Mansour Hadi et rejoindre les Comités populaires à Sanaa.

« Sanaa a jusqu'à présent accueilli deux groupes de ces personnes dont l'entrée s'est faite depuis la ligne de front avec tout leur équipement et qui ont rejoint les combattants d’Ansarallah et les Comités populaires », a-t-il indiqué.

Citant les personnes qui s’étaient rendues ces derniers mois, al-Bakhiti a déclaré que plus de 70% des forces pro-Hadi envisageaient de retourner à Sanaa.

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La désertion des forces pro-Hadi intervient alors que les avions de combat de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont bombardé ce lundi 8 juin à plusieurs reprises la ville de Sirwah, à l’ouest de la province de Maarib, au nord-est du Yémen.

La province de Maarib est l'une des provinces possédant des ressources pétrolières et minérales au Yémen. Des parties importantes de la province qui étaient contrôlées par al-Qaïda, ont été libérées par Ansarallah et les Comités populaires yéménites.

Les avions de guerre et l’artillerie de la coalition ont pris pour cible d’autres régions au Yémen. Riyad et ses mercenaires ont violé à plus de cent reprises le cessez-le-feu conclu dans la province portuaire de Hudaydah.

La guerre qu’ont déclenchée l’Arabie saoudite et ses alliés, sous l’égide des États-Unis, en mars 2015, contre le Yémen, a fait, jusqu’ici, des dizaines de milliers de morts et des millions de blessés et de déplacés.

Riyad a entamé son agression militaire contre le Yémen sous prétexte notamment de faire revenir au pouvoir le président démissionnaire de ce pays Mansour Hadi.

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Malgré le blocus imposé par le régime saoudien au Yémen, l’armée et les Comités populaires yéménites ont repoussé les attaques de la coalition saoudienne. Mais ce blocus affecte la population civile qui ressent le manque de vivres et de médicaments.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV