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Les troupes égyptiennes face à l'OTAN ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi rencontre des pilotes et des équipages à la suite des frappes aériennes du pays contre des terroristes de Daech en Libye, le 18 février 2015. ©Reuters

A peine deux jours après son initiative pour l'établissement d'une trêve en Libye, le président égyptien a envoyé un convoi militaire vers les frontières ouest de la Libye.

Les internautes égyptiens et libyens ont mis en ligne des vidéos sur des réseaux sociaux selon lesquels l'armée égyptienne avait dépêché du matériel militaire lourd à ses frontières occidentales avec la Libye.

Le gouvernement égyptien, dirigé par le président Abdel Fattah al-Sissi, aurait ordonné à l'armée d'envoyer des armes lourdes à la frontière libyenne et d'être prête à mettre en application les ordres des commandants.

À la suite d'une réaction négative du gouvernement d'union nationale (GNA), dirigé par Fayez al-Sarraj, à l'initiative d'un cessez-le-feu en Libye, Le Caire est arrivé à cette conclusion que si l'autre partie n'était pas d'accord avec le cessez-le-feu, il n'y avait d'autre option que d'intervenir militairement en Libye pour sauver le maréchal Khalifa Haftar. Les films montrent qu’une grande quantité d'équipements tels que des chars ont été transférés à la frontière entre l'Égypte et la Libye.

Cependant, certaines sources ont également expliqué le pourquoi de cette décision de l'armée égyptienne suggérant que cette démarche à la frontière occidentale visait à intimider le gouvernement du GNA libyen.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a eu des entretiens ce samedi au Caire avec la présidente du Parlement libyen, Aqila Saleh, et le maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l'armée nationale libyenne (LNA), selon un porte-parole de la présidence égyptienne.

Abdel Fattah al-Sissi a présenté une nouvelle initiative de paix pour la Libye en proposant, aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle l'est du pays, la création d'un conseil élu et l'instauration d'un cessez-le-feu à partir du lundi 8 juin.

La proposition du Caire a été saluée par plusieurs pays arabes, dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn.

Le GNA a rejeté l’initiative du Caire et mis l’accent sur la libération de toutes les régions libyennes des mains des éléments du LNA.

Récemment, les forces du GNA ont réussi à enregistrer une série de succès dans le sud et l'est de la capitale libyenne, ce qui a inquiété des partisans arabes de Haftar, dont l'Égypte.

« Nos forces héroïques ont étendu leur contrôle sur toute la ville de Tarhouna, après avoir anéanti "les milices terroristes de Haftar", à 80 km au sud de la capitale Tripoli », a annoncé Mohamad Gnounou, porte-parole des forces du GNA, reconnu par l'ONU.

Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante des puissances étrangères. 

Le 19 décembre 2019, le président al-Sissi a ordonné un transfert de chars T-72 et de véhicules de transport de troupes vers la Libye, dans le but de soutenir les forces de Khalifa Haftar et endiguer l'intervention militaire turque dans la ville de Tripoli.

Un certain nombre de forces égyptiennes en tant que conseillers militaires combattent également aux côtés des éléments de Haftar. 

Les Égyptiens se disent inquiets d'un conflit avec la Turquie et le gouvernement d'Union nationale libyen

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SOURCE: FRENCH PRESS TV