Accompagnés d’officiers saoudiens, les militaires américains ont fuit il ya quelques jours la stratégie province de Maarib, dernier bastion de Riyad au nord du Yémen. Selon certaines informations, cette fuite a eu lieu presque simultanément à un tir de missile d'Ansarallah contre le QG des forces coalisés au Yémen. Les "conseillers américains" ont-ils été touchés? Toujours est-ils que des raids aériens d'Ansarallah n'ont pas arrêté depuis le 30 mai. Les Américains ont-ils laissé des plumes à Maarib ?
Mais pourquoi ce retrait?
Les combattants d’Ansarallah s'approchent dangereusement de Maarib et bien que la coalition tente et retente des percée pour les repousser, ils semblent s'enliser. Ansarallah a marqué des progrès à proximité de la ville de Maarib et pris le contrôle des hauteurs stratégiques d’al-Alaq, dans la région de Medghal. Ces hauteurs surplombent la base militaire de Maas qui appartient aux forces pro-Hadi. C'est sur cette base qu'étaient également déployés les officiers US et leurs supplétifs saoudiens.
À l’heure actuelle, les combattants d’Ansarallah ont assiégé la base de Maas depuis trois axes et sont en train d’avancer depuis le désert d’al-Jawf vers la ligne internationale à Maarib au sud. En effet, ils ont étendu leur contrôle sur le Jabal al-Alaq dans le district de Medghal, à la périphérie de la ville de Maarib.
Ls combattants yéménites dominent la région de sorte que les forces de la coalition saoudienne ont pris la fuite vers les régions situées au sud de la base de Mass. Les mercenaires risquent à présent d’être obligés de battre en retraite pour éviter de nouvelles pertes ou d’envoyer de nouvelles troupes dans la région pour ainsi retarder la libération de cette base. Après le nettoyage du mont d'al-Alaq de la présence des mercenaires saoudiens, les forces yéménites peuvent projeter de sécuriser l'ouest de la province de Maarib. Et ce serait alors un net retournement de la situation.
Les combattants d’Ansarallah ont également lancé une nouvelle offensive contre les mercenaires à la solde de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite dans le nord et l'ouest de la province de Maarib, attaquant la montagne d’Alam al-Abyad, au nord de Maarib, ainsi que les localités de Judan, de Jufrah et la périphérie de la base de Maas, encerclant ce dernier depuis le sud-ouest, le sud et le nord.
Des avions de combat de la coalition saoudienne ont, quant à eux, lourdement bombardé des positions d'Ansarallah dans diverses régions. Ils ont frappé Najd al-Ataq, Judan et Majzar respectivement situées à Sirwah et à Maarib à huit, six et duex reprises.
Ansarallah s'en tient toujours à sa tactique asymétrique avec pour objectif de drainer les forces de la coalition saoudienne à Maarib et de reprendre le contrôle du champ pétrolier à Safar à l’est du Yémen, de la route Maarib-Sanaa et la base de Maas dont le maintien implique désormais une dépense importante d’énergie aux mercenaire à la solde de Riyad. Bref le total.
Les affrontements s’opposent toujours les forces yéménites aux troupes de la coalition saoudienne dans les zones du sud-ouest et de l’ouest de la province d’al-Jawf, les deux camps tentant chacun d'avancer sur ces axes et de prendre l'initiative.
« Les forces de la coalition saoudienne ont été contraintes de battre en retraite après avoir subi de lourdes pertes. Ils ont tenté de prendre à nouveau le contrôle de la base d'al-Lubnat, afin de pousser les forces yéménites à rebrousser chemin de la base d'al-Kanayis. Ils envisageaient de se réinfiltrer dans les zones orientales d'al-Hazm (le chef-lieu de la province d'al-Jawf) mais ce plan est resté stérile et n’a porté aucun fruit », a-t-on appris de la même source ajoutant : « Les forces yéménites ont lancé une opération sur l'axe nord-ouest de la province d'al-Jawf (au nord-ouest du district de Khub et Chaaf) et ont pu repousser les forces de la coalition saoudienne. »
Toujours selon la même source, les combattants yéménites ont lancé des attaques surprises depuis la base militaire d'al-Khanjar en direction des régions orientales, restituant par la suite le mont al-Hayd.