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Une force spéciale US en Tunisie pour contrer la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le général de l'armée américaine James Linder, serre la main des forces spéciales tunisiennes. (Twitter)

On le voyait venir : depuis que l’Africom a dénoncé la présence des MiG-29 et des Sukhoï russes dans l’ouest de la Libye accusant Moscou d’avoir militarisé le nord de l’Afrique. Les observateurs s’attendaient à ce que les Américains fassent cette annonce. Après tout, l’absurde guerre libo-libyenne n’avait dès le début qu’un seul objectif celui d’embraser l’Afrique du Nord et de déstabiliser les frontières de l’Algérie et de la Tunisie, et tout ceci dans l’espoir de pouvoir justifier le déploiement de troupes.

L’annonce vient donc de tomber. À l’aube de ce samedi 30 mai, les États-Unis ont annoncé avoir l’intention d’utiliser une brigade militaire installée en Tunisie en réponse à ce qu’ils appellent « les activités russes en Libye ».

En effet, citée par l’agence Reuters, l’armée américaine annonce envisager l’utilisation de « l’une de ses brigades d’assistance aux forces de sécurité en Tunisie », « au milieu des inquiétudes suscitées par l’activité russe en Libye ».

« Alors que la Russie continue d’attiser les flammes du conflit libyen, la sécurité régionale en Afrique du Nord est une préoccupation accrue », a déclaré l’United States Africa Command dans un communiqué.

Et d’ajouter : « Nous cherchons de nouvelles façons de répondre aux problèmes de sécurité mutuels avec la Tunisie, y compris le recours à notre brigade d’assistance des forces de sécurité. »

Cette annonce intervient alors que les USA accusent la Russie d’avoir livré 14 avions de combat MiG 29 et Su-24 à la base aérienne de Jufra de l’armée nationale libyenne, dirigée par le maréchal Khalifa Haftar. Des accusations réfutées officiellement par les parties russes qui y voient surtout un prétexte destiné à faire de la Libye une base arrière à une extension militaire en Méditerranée orientale.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV