Angela Merkel aurait autorisé les banques iraniennes, étant sous le coup des sanctions américaines, à poursuivre leurs activités en Allemagne, à en croire un rapport de l’organisation américaine United Against Nuclear Iran (UANI).
Dans un rapport, publié ce mercredi 8 avril, l’UANI réaffirme que le gouvernement Merkel aurait autorisé les banques iraniennes boycottées par les États-Unis à poursuivre leurs activités en Allemagne. « Alors que les banques allemandes refusent de travailler avec les banques iraniennes en raison des sanctions, les branches des banques Melli, Sepah, Saderat, Tejarat et Middle East Bank en Allemagne favorisent toute transaction entre l’Iran et l’Allemagne », indique le rapport selon lequel de petites sociétés allemandes seraient toujours intéressées à vendre à l’Iran des produits industriels.
Par ailleurs, un sénateur américain reconnaît, sur son compte Twitter, que les sanctions imposées par les États-Unis à l’Iran entraînent la mort des civils innocents en pleine crise du coronavirus.
Mardi 7 avril, Chris Murphy, sénateur américain pour l’État du Connecticut, a écrit sur son compte Twitter : « Il est indéniable que l’Iran est un mauvais acteur, mais des civils innocents y meurent en partie parce que nos sanctions limitent l’aide humanitaire pendant le coronavirus. Nous devons les assouplir pour faire en sorte que l’aide puisse passer. »
There's no denying Iran is a bad actor, but innocent civilians are dying there in part because our sanctions are limiting humanitarian aid during coronavirus. We need to ease them to ensure that aid gets through. https://t.co/ECipoSMTcM
— Chris Murphy (@ChrisMurphyCT) April 6, 2020
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a prétendu, à plusieurs reprises, que les sanctions imposées par les États-Unis à l’Iran n’entravaient pas l’envoi des aides humanitaires aux Iraniens.
Selon les experts, bien que les propos de Mike Pompeo puissent être corrects théoriquement parlant, les sanctions américaines découragent les sociétés internationales à faire des transactions avec l’Iran.
En pleine crise du coronavirus, les États-Unis se sentent sous pression, de toutes parts, pour alléger les sanctions anti-iraniennes, mais l’administration Trump n’en a jusqu’ici fait aucun cas.