Début février, et parallèlement aux missions de patrouille des avions espions US, non loin de l'espace aérien syrien que l'axe US/OTAN cherche à pénétrer, ne serait-ce que pour percer la bulle de défense aérienne syro-russe, composée entre autres des éléments de S-400, les sources russes ont fait état de l'appareillage du porte-avions français, Charles de Gaulle non loin des bases militaires russes dans le port de Tartous. Depuis, les "aéronefs" français ne quitteraient plus le ciel des côtes syriennes où ils mèneraient des missions constantes avec des Boeing « Poseidon P-8 » et des « P-3E Aries II » américains, le but étant de récolter le maximum d'informations en vue de la bataille d'Idlib. Début mars, une importante frappe aux drones et missiles a même visé Hmeimim et Jebleh, sa banlieue, auxquelles avait participé le porte-avions français, selon certaines sources. Ce même porte-avions aurait aussi techniquement et logistiquement appuyé Israël dans sa toute récente frappe aérienne contre Homs et l'aéroport d'al-Shayrat qui s'est avéré un fiasco total.
Le vendredi 27 mars, un premier avertissement russe a été lancé à l'encontre de la France avec en toile de fond trois frégates militaires russes de la flotte russe de la mer Noire, opérant en Méditerranée orientale, et lançant une manœuvre navale, sous le nez du porte-avions Charles de Gaulle. Des tirs de missiles de croisière Kalibr ont ainsi été au rendez-vous, la Russie ayant laissé supposer être prête à entrer en conflit direct, le cas échéant. TASS a même rapporté qu'avant les tirs de Kalibr, le système de DCA à moyenne portée russe Shtil-1 avait également tiré. Mais tout ceci n'a pas dissuadé la France à renoncer à cette "mission navale" anti-syrienne dont l'a chargée l'Amérique. Il a fallu qu'apparaissent à bord du porte-avions des cas de Covid-19, les quels ne pourraient y avoir été introduit que part des "parties amies" : Turquie, Israël ou USA? C'est au commandant du porte-avions français qu'il convient de poser la question et à M. Macron évidemment.
Toujours est-il qu'une quarantaine de militaires à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle serait sous observation médicale renforcée, selon l'AFP. Ils présentent des symptômes du Covid-19. Et le porte-avions vient de quitter les eaux syriennes et la Méditerranée orientale à destination de son port d'attache, Toulon.
« Les marins présentant des symptômes sont actuellement pris en charge et font l’objet d’un suivi médical renforcé », précise la ministère des Armées. Ils ont été placés en confinement isolé, par mesure de précaution vis-à-vis du reste de l’équipage. Aucune aggravation n’a été constatée chez ces patients. Tout est actuellement mis en œuvre afin d’assurer la sécurité des membres de l’équipage. Dès aujourd'hui, une équipe de dépistage avec des moyens de test sera acheminée à bord du porte-avions pour investiguer les cas apparus et éviter la propagation du virus à bord du navire, dit l'AFP sans évidemment convaincre les familles et le public français qui ne savent toujours pas pourquoi la marine française devrait combattre la Syrie, l'Iran et la Russie.
L'AFP ajoute : Le navire militaire fait route vers Toulon plus tôt que prévu. Il devait initialement rentrer le 23 avril. Le porte-avions était en mission depuis le 21 janvier 2020 au sein de l’opération Chammal déployée en Irak. Fin mars, la France a retiré ses 200 militaires déployés en Irak, toujours sous prétexte à avoir à les préserver contre la Covid-19. Et pourtant le contingent Opex de l'armée française est moins touché que les militaires basés en France. La base aérienne de Creil a été le premier site militaire à avoir été touché et les rapports le disent mais les forces armées françaises comptent déjà quelques 6 000 cas de contamination.