TV

Covid-19 : affrontements entre la police israélienne et les rabbins

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Affrontement entre les forces de sécurité israéliennes et les «Juifs ultra-orthodoxes» à Qods, le 30 mars 2020. ©AFP

Ces derniers jours, la police israélienne a eu recours aux bombes sonores, aux hélicoptères et aux drones pour empêcher les Israéliens qui ne respectaient pas les mesures sanitaires et qui se rassemblent dans plusieurs zones dans les territoires occupés.

Les forces de police israéliennes, tout en portant des masques et des uniformes anti-émeutes, se sont affrontés avec des Israéliens dits « extrémistes » dans certaines parties de la ville occupée de Qods. Ils s'opposaient à des mesures telles que le confinement qui ont été prises pour lutter contre la propagation du Coronavirus.

Lire aussi: COVID-19: Israël ne sait pas quoi faire

Afin de disperser « les extrémistes israéliens », la police a utilisé des hélicoptères et des drones pour diffuser des messages appelant les gens à « rester chez eux ».

Les autorités israéliennes accusent les « Israéliens extrémistes » résidant pour la plupart dans les « zones surpeuplées et appauvries» de Qods occupée, d’être à l'origine de la propagation de la pandémie généralisée de Covid-19 dans les territoires occupés.

Dans le même temps, les Palestiniens vivant toujours dans les territoires palestiniens occupés par Israël ont révélé que les autorités israéliennes avaient commencé avec beaucoup de retard à tester les infectés au coronavirus dans les zones où ils résident.

Des patrouilles de police israélienne sont déployées dans les rues, mais « les extrémistes israéliens » continuent de violer les mesures prises pour contrôler la propagation du coronavirus et même d'organiser des funérailles avec une grande foule.

Lire aussi: Covid-19: la fatale erreur du Mossad ?

Les mesures répressives des forces de sécurités israéliennes d’une part, et la désobéissance civile des « extrémistes sionistes » d’autre part, ont augmenté le risque d’une guerre civile dans les territoires palestiniens occupés.

Dans un article paru le 26 mars dans le journal Yedioth Ahronot, Ron Ben Yishai, l'expert militaire israélien a estimé qu’ « Israël fait face aujourd'hui à deux défis majeurs : l'épidémie de coronavirus et la confusion dans le système politique et gouvernemental qui n’a pas d’horizon clair ».

L’écrivain israélien a mis en garde contre la guerre civile en Israël, en raison de la haine croissante entre les groupes politiques et divers partis.

Le chef des services d'urgence israéliens a déclaré à la radio de l’armée qu'il croyait qu'une partie de l’opposition aux mesures sanitaires liées au coronavirus était pour des « raisons politiques ».

Il a décrit la situation, dans laquelle certains violent les mesures de confinement, comme une « bombe prête à exploser ».

En Israël, où les autorités ne sont pas transparentes en ce qui concerne le nombre de cas infectés par la Covid-19, selon un dernier bilan cité par le site DEBKAfile, il y a jusqu’à présent 15 morts à cause de la Covid-19 ; le nombre de cas infectés a augmenté lundi pour atteindre 4 347, le nombre de cas graves nécessitant des soins hospitaliers atteignant 80, ils sont actuellement dans un état critique.

Le ministère de la Santé du régime israélien a averti que le nombre de morts dues à la propagation du coronavirus pourrait atteindre des milliers.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV