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Les bases US encerclées, les troupes isolées, le dernier recours US?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats américains à Aïn al-Asad après l'attaque aux missiles iranienne du janvier 2020. ©Reuters

En Irak la première armée au monde, on en est désormais à jouer au chat et à la souris avec la Résistance! Jeudi le porte-parole du mouvement d'al- Nujaba, l’une des principales composantes des Hachd al-Chaabi a fait savoir aux Américains qu'où ils iraient ils seraient "traqués" comme de grotesques gibiers : " que les GI's empruntent des voies de détour pour se déplacer d'une base à l'autre, cela ne fait rien, la Résistance les surveille de près". Jeudi, Al-Sumaria a rapporté que les troupes US avaient révoqué tous leurs contrats avec les sociétés irakiennes à Aïn al-Asad alors même que la base est en pleins travaux de reconstruction pour se fortifier et éviter que la catastrophe du 8 janvier ne se reproduise. Jusqu'où pourra tenir l'Amérique? Pas si longtemps à moins que l'Irak soit placé sous chapitre VII ....           

« Jeanine Hennis-Plasschaert, émissaire des Nations unies pour l’Irak a terni l’image de ce pays », a déploré al-Kaabi.  

L’expert irakien est d’avis que Hennis-Plasschaert lors de son intervention à la tribune du Conseil de sécurité des Nations unies n’a pas dit toute la vérité mais qu’elle a surtout terni l'image de l'Irak.

Lors d'une récente réunion du Conseil de sécurité, Plasschaert a qualifié la situation sécuritaire dans les rues irakiennes de compliquée : « Il est difficile de les gérer. Des groupes armés inconnus tentent de semer le chaos en Irak ».

« Les déclarations de l'envoyé de l'ONU s’inscrivent dans le cadre du complot américain contre l'Irak. Les États-Unis envisagent probablement un complot contre l'Irak et ont l'intention de garantir leur présence sur le territoire (irakien) pour des décennies », a-t-il précisé.

Al-Kaabi pense que les États-Unis comptent rester en Irak afin de faciliter la réalisation du Deal du siècle.

« De même, le déploiement par les États-Unis du système de missiles Patriot en Irak s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Deal du siècle et vise à intercepter les missiles iraniens tirés en direction du régime israélien », a déclaré un autre expert irakien.

Al-Kaabi a poursuivi en déclarant que Washington contraindrait probablement l'ONU à placer l'Irak sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies.

« Les États-Unis s'appuieront sur le rapport de Plasschaert pour déployer les forces de maintien de la paix, car ce dernier a présenté la pire image possible de l'Irak, ce qui conduira à de nouveaux affrontements en Irak dont sera victime le peuple», a poursuivi al-Kaabi. 

Selon une autre information, les forces norvégiennes ont pris le contrôle de la base d’Aïn al-Asad.

Le commandement des opérations US a annoncé mercredi 4 mars que le groupe de travail norvégien Viking avait pour mission de former les forces irakiennes sur la base aérienne d’Aïn al-Asad.

« Ce groupe a été récemment transféré sur la base aérienne d’Aïn al-Asad à al-Anbar », est-il écrit dans le communiqué du Centcom selon al-Malomah.

La base d’Aïn al-Asad où sont déployés les militaires américains a été prise janvier dernier pour cible par des missiles iraniens après l’attaque au drone contre la voiture du général Soleimani, commandant de la Force Qods à la sortie de l’aéroport de Bagdad. L’annonce du nombre réel des victimes des frappes iraniennes est devenue ensuite très problématique pour Donald Trump, le président américain.

La formation des forces irakiennes par la Norvège semble intervenir après la montée du sentiment antiaméricain en Irak.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV