On s'y attendait: à peine quelques heures après la première attaque à la voiture piégée contre une base de l'armée algérienne, attaque identique à celles que la CIA et le Mossad commettent par terroristes interposés depuis 2011 en Irak et au Levant, Daech a pointé son nez, affirmant que c'est lui le responsable.
S'il est vrai que Daech avait déjà revendiqué les deux derniers attentats suicide en Algérie de 2017 visant la police, l'attaque du dimanche a visé, elle, l'armée et sa base sur les frontières avec le Mali, pays que les USA/OTAN occupent depuis 2013, en partie pour créer un foyer de violence terroriste permanent, propre à embraser le flanc sud de l'Algérie. Ce verrou stratégique qui a surmonté plus d'un an de tentatives de déstabilisation pour s'imposer avec force sur la scène nord-africaine et empêcher que la Libye devienne une seconde Syrie tout comme éviter qu'Israël et son Deal du siècle affectent l'Afrique du Nord. Et tout ce grâce à une armée forte.
Le kamikaze a été abattu par une sentinelle qui a réussi à empêcher vaillamment le véhicule d'entrer dans l'enceinte de la base, n'empêche que l'Empire vient de lancer un premier avertissement à l'Etat algérien et a son armée.
Dans son tweet revendiquant l'attaque, Daech dit :
« Un "frère martyr" a "fait exploser son véhicule au milieu de la base" algérienne provoquant des dizaines de morts et de blessés, la destruction de nombreux engins et occasionnant des dommages matériels à la base ».
C'est presqu' une déclaration de guerre lancée à l'Algérie, à son État, à son peuple et à son armée qui ne va pas sans rappeler celle lancée quelques années plutôt contre la Syrie et l'Irak. C'est aussi la guerre que l'Amérique et ses acolytes mènent depuis 40 ans contre l'Iran. Il est temps que l'Algérie, amie de l'axe de la Résistance, en devienne une alliée voire un membre à part entière.