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Opération conjuguée Russie-Résistance contre Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char Merkava israélien qui a échoué (Photo d'archives)

Au plus fort de la guerre anti-occupation à Qods et en Cisjordanie, le régime israélien dont le ministre de la Guerre dit pouvoir " expulser " d'ici un an l'Iran de la Syrie tandis que « les États-Unis, eux en feraient de même en Irak", un exercice militaire s'est déroulé sur le front Nord, soit sur les frontières du Liban impliquant l’unité dite d'élite de l'armée de terre israélienne, dénommée "brigade Golani". Cette unité d'élite peine toujours, après ses déboires en été 2019, à s'en remettre, rien qu'à en juger son dernier fiasco à Qods où 14 membres de cette brigade ont été blessés dont certains gravement, dans une spectaculaire attaque anti-israélienne.

Toujours est-il que ses effectifs avaient cette semaine pour mission de s'exercer à la bataille à venir face au Hezbollah dont Israël attend les opérations commandos en Galilée, depuis la mise en garde du secrétaire général du Hezbollah, il y a de cela déjà deux ans. Nasrallah avait alors affirmé que l'opération de la Résistance s'étendrait à toutes les frontières libanaises avec Israël et que ce dernier aurait à faire face à bien des surprises. 

En allusion au relief géographique de la Galilée qui "rend difficile l’identification de l’ennemi", le correspondant de la chaîne 12 de la télévision israélienne est revenu sur cet exercice pour indiquer que "le 12e bataillon de la brigade Golani s'est livré à une bataille simulée contre le Hezbollah et surtout son unité d'élite "Rizwan" à qui reviendrait la tâche de s'en prendre à la Galilée et aux colonies adjacentes".

Mais la brigade Golani a-t-elle été à la hauteur? Le correspondant israélien n'en est pas sûr : " Le combat simulé de la brigade Golani a laissé 12 blessés dans les rangs des forces commandos spéciaux". Une information dont l'armée sioniste a évidemment empêché la diffusion dans les médias hébreux pour éviter à avoir à en répondre à l'opinion qui suivant les fanfaronnades de Naftali Benett contre l'Iran le Hezbollah et la Résistance, attend bien plus d'une armée israélienne qui se dit capable de "protéger des colons". Cette attente est d'autant plus large que l'aventurisme sioniste a pris ces deux dernières semaines un virage bien dangereux visant des" avions civils" en plein ciel syrien et "titillant à dessein la Russie".

En effet, des sources indépendantes affirment que 15 membres de la brigade en question "ont "été blessés" dès suites de l'explosion "accidentelle" d'une "roquette" sur la puissance de laquelle roquette des observateurs ont parfaitement le droit de s'interroger surtout que les forces "ultra-expérimentées" de Golani sont réputées d'être des "iron guys", invulnérable à tout espèce de choc. L'explosion visant les militaires israéliens a-t-il été un accident ou s'agit-il d'une "attaque visant les soldats israéliens"? Après tout, la région de la Galilée a déjà été le théâtre d'une opération d'infiltration des commandos du Hezbollah en août dernier, quand la Résistance a décidé de riposter à une attaque trop culottée de Tel-Aviv contre le sud du Liban. La réponse reste ouverte surtout que le 6 février, le régime israélien a procédé à une attaque au missile contre Damas dans le strict objectif de ralentir la libération d'Idlib. Cette attaque a valu à Israël deux avertissements successifs de la Russie de Poutine qui semble avoir changé de cap sur Israël.  

Si tel est le cas, le régime de Tel-Aviv, même appuyé par Pompeo aura du mal à tenir. Après avoir tenté de viser un avion civil le vendredi 7 février, Moscou a jugé que Tel-Aviv avait violé à dessein les accords passés avec Moscou et qu'il est grand temps qu'il soit puni : " La Russie pourrait transmettre les données des vols de combat israéliens à l'armée syrienne et à ses alliés, ce qui fera du ciel syrien un véritable enfer pour l'armée de l'air d'Israël, dit un expert. "Le kit Labayk dont les Israéliens ont si peur pourrait avoir été d'ores et déjà activé. Ce dispositif bon marché, simple et fort maniable est capable de transformer les roquettes du Hezbollah libanais en missiles de précision. Israël n'a réellement pas intérêt à se mettre sur le dos à la fois la Résistance et la Russie. Aussi Bennett et Cie devront faire bien attention à ce qu'ils disent", poursuit l'expert qui cite l'un des membres du CGRI, le général Rezai : "Après l’assassinat du général Soleimani, l’Iran cherche un simple prétexte pour attaquer Israël et « raser Tel-Aviv ».   

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV