Le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté le communiqué du Quai d’Orsay sur le programme spatial de l’Iran et l’a qualifié d’interventionniste. « Le programme spatial fait partie des droits légitimes de l’Iran », a précisé son porte-parole, Abbas Moussavi.
Lundi 10 février, la France a condamné le lancement d’un satellite par l’Iran, qui fait appel à des technologies « balistiques » semblables à celles utilisées pour porter des armes nucléaires. Paris a appelé Téhéran à respecter ses « obligations » internationales.
Le lanceur Simorgh a « propulsé avec succès le satellite Zafar dans l’espace, mais le lanceur n’a pas atteint la vitesse nécessaire pour mettre le satellite sur l’orbite voulue », a indiqué lundi le ministère iranien des Télécommunications.
Évoquant le satellite Zafar et le dévoilement d’un nouveau missile balistique iranien, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll, a déclaré au cours d’un point de presse électronique : « Au titre de ses obligations découlant de la résolution 2 231 du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Iran ne peut procéder à des activités, y compris des tirs, liées aux missiles balistiques capables d’emporter des armes nucléaires. »
« La France condamne ce tir qui fait appel à des technologies employées pour les missiles balistiques, en particulier pour les missiles intercontinentaux », a-t-elle poursuivi.