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Aïn al-Asad : les cas de commotion cérébrale continue de se multiplier!

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La base américaine d'Aïn al-Asad après l'attaque aux missiles du CGRI. ©Fars News

Comme l'a souligné le porte-parole du CGRI, le général Ramazan Charif, le terme de "commotion cérébrale" est "une métaphore" pour évoquer la mort des soldats US. Un responsable militaire américain a fait part, de nouveau, d’un nouveau bilan revu en hausse  des militaires américains subissant des commotions cérébrales suite à l’attaque aux missiles iranienne contre la base d’Ain al-Asad dans l’Ouest irakien.

Cité par Reuters, ce responsable américain, ayant souhaité l’anonymat, a annoncé que plus de 109 militaires américains avaient été diagnostiqués avec des commotions cérébrales. Le Pentagone s’est refusé à tout commentaire à ce sujet.

Le 8 janvier dans le cadre de la riposte à l’assassinat du commandant de la Force Qods, le général Soleimani, l’unité aérospatiale du CGRI a mené une attaque aux missiles contre la base américaine d’Aïn al-Asad dans la province d’al-Anbar dans l’Ouest irakien. Des images satellites publiées après l’attaque montraient que plusieurs endroits ont été frappés avec une haute précision sur cette base.

Le président US ayant annoncé au départ que tout allait bien et qu’il n’y avait aucun blessé, le Pentagone a par la suite lâché au compte-gouttes des informations ces dernières semaines sur les dégâts causés par cette attaque.

Quelques jours après les déclarations de Trump, le département américain de la Défense a annoncé qu’une dizaine de militaires US avaient été diagnostiqués avec des traumatismes crâniens légers, un bilan qui a été porté progressivement à 64.

En riposte aux critiques lui reprochant d’avoir dissimulé les informations sur le bilan des blessés à Aïn al-Asad, Trump a prétendu qu’il ne s’agissait pas de blessure grave. Il a même parlé des maux de tête…

D’anciens combattants US connus sous le nom des Vétérans de guerres étrangères ont demandé à Donald Trump de présenter des excuses pour avoir sous-évalué les blessures et problèmes causés lors de l’attaque contre la base d’Aïn al-Asad. « Les commotions cérébrales constituent l’un des problèmes les plus sérieux qui pourraient arriver aux militaires lors de conflits », affirment les anciens combattants américains.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV