Les Américains se sont habitués à la guerre dans le désert, tandis qu'un possible conflit militaire avec la Russie se produira en Europe de l'Est qui regorge de rivières et de vieux ponts qui ne pourront pas supporter le poids des nouveaux chars de l'OTAN.
Si un conflit militaire éclate entre les États-Unis et la Russie qui devrait se produire en Europe de l'Est, un « obstacle naturel » empêchera la victoire des forces de l'OTAN, selon le magazine Breaking Defence cité par Novosti.
La plupart des ponts en Europe de l'Est, en particulier en Pologne, peuvent supporter des véhicules de 45 tonnes (comme les chars T-72 russes), mais pour le char américain Abrams de 60 tonnes, l’anglais Challenger-2, l’allemand Leopard et le français Leclerc, la situation est différente.
« Les forces américaines ont passé la majeure partie du siècle dernier dans les déserts du Moyen-Orient. En cas de guerre avec la Russie, elle pourrait avoir lieu dans la région de l'Europe de l'Est où se trouvent de vastes plaines où coulent de nombreux fleuves. La plupart des fleuves, comme le Vistule, coulent du nord au sud, ils forceront les forces de l'OTAN à utiliser des renforts ou des ponts pour contrer les troupes russes. Et peu de ponts en Europe de l'Est peuvent supporter un poids supérieur à 55 tonnes », note le magazine.
L'emplacement d'un seul pont sur le chemin de l'objectif pourrait conduire à l'échec. Or les ponts européens pourraient constituer un sérieux « obstacle naturel » au-devant des troupes de l'OTAN dans tout conflit militaire.
En novembre de l'année dernière, les analystes américains ont évalué les chances d’une éventuelle victoire dans une guerre avec la Russie. Les États-Unis seraient donc en mesure de mener une seule opération efficace soit contre la Russie soit contre la Chine. Si ces deux pays mènent des opérations coordonnées, l’adversaire n’aura aucune chance d’affronter le potentiel militaire russo-chinois.