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La contre-offensive de l'Algérie après la réunion de Berlin

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Alger accueille ce jeudi une réunion ministérielle régionale. ©Reuters

Les ministres des Affaires étrangères de sept pays voisins de la Libye dont l'Algérie, l'Égypte, la Tunisie, le Soudan, le Tchad, le Mali et le Niger, se sont réunis ce jeudi 23 janvier dans la capitale algérienne pour discuter de ce qui se passe en Libye.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh al-Chokri, a tenu la Turquie pour responsable de l’instabilité en Libye. « Ankara tente d’intervenir militairement dans un pays arabe, ce qui est contraire au droit international », a-t-il déclaré.

« La Turquie introduit des éléments armés en Libye. Nous nous y sommes à maintes reprises opposés. Nous soutenons le peuple libyen qui s’oppose à toute violation de la souveraineté de son pays », a ajouté Chokri.

« Le règlement de la crise libyenne passe par la formation d’un gouvernement indépendant et le désarmement des milices », a pour sa part rapporté la chaîne saoudienne al-Arabiya citant Chokri.

Le Caire et Ankara sont divergents sur la prise de position des Frères musulmans. En ce qui concerne la Libye ils sont dans deux camps opposés. L’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis apportent leurs soutiens aux milices dans l’est de la Libye et la Turquie et le Qatar au gouvernement d‘union nationale de Fayez al-Sarraj dans l’ouest libyen.

Pour résoudre la crise libyenne, une conférence internationale s'est tenue dimanche dernier à Berlin avec la participation des États-Unis, de la Russie, de la France, du Royaume-Uni, de la Chine, de l'Allemagne, de la Turquie, de l'Italie, de l'Égypte, des Émirats arabes unis, de l'Algérie, du Congo et de quatre organisations internationales et régionales, dont les Nations Unies, l'Union européenne, l’Union africaine et la Ligue arabe. Les participants ont pris des décisions, notamment un appel à la désescalade et un cessez-le-feu en Libye.

Les pays participants ont également demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de sanctionner les contrevenants proportionnellement à la gravité de la violation qu’ils avaient commise.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV